Résumé
Les personnages
Notes sur la mise en scène
Chaque jour, des voyageurs se retrouvent le temps d’un trajet dans le bus
numéro 68, du cimetière de Bagneux à la place Blanche. Les voyageurs
parlent…
Qui sont-ils ? Subitement l’un d’eux disparaît ! Puis un
jour… Le bus change son circuit habituel et ne s’arrête plus !
Le principal de l’action est confiné à l’intérieur d’un bus et une infime partie à l’arrêt de ce bus. Nous prendrons comme parti pris et pour des raisons de commodités de mise en scène, de jouer les scènes de l’arrêt de bus, dans les bus lui-même. Le bus en question est le numéro 68, ligne très utilisée sur le réseau parisien.
Il s’agit dans un premier temps de laisser parler les mots de Madeleine Laïk : on soulignera l’intelligence. Ces personnages, issus d’archétypes communs laissent peu à peu tomber leurs masques sociaux. En effet, le jeu social qui caractérise chaque personnage se décompose au fur et à mesure que la peur les gagne. Leurs angoisses personnelles deviennent celles des autres, jusqu’à n’être plus qu’une seule pour tous : celle de la peur de l’inconnu. Cette angoisse devient, dès lors, le moteur dramatique de la pièce. Par ailleurs, passée la « force de l’habitude » du quotidien, l’être humain, quelque soit son rang social, son sexe ou son âge, perd pied.
Du texte et des répliques où les histoires individuelles et collectives, réelles ou fictives se suivent, s’entrecoupent et s’entremêlent. Ici est abordé le thème récurrent du paraître. Les personnages occultent leurs histoires personnelles. Ils se perdent dans l’intention de faire plaisir à l’autre. Ils vivent pour la plupart par procuration. Ils s’oublient eux-mêmes. Ainsi, par le jeu du faux-semblant, du mensonge, des non-dits, ils paraissent être ou donnent l’impression d’avoir été jusqu’à disparaître.
Laurent et Sadoun, les enfants : enfants-adultes, ils doivent assumer les responsabilités de leurs parents. Ils retrouvent dans ce bus leur part d’enfance, leur insouciance qui semblaient à jamais perdues.
L’artiste, un écrivain : personnage seul, lunaire, aérien. Il prend le bus parce qu’il s’est fait piéger par un quotidien dit normal, à cause de l’amour pour une femme.
L’enquêtrice : énigmatique, à l’affût de la moindre information concernant les voyageurs. Son sourire fait peur.
La conductrice : une jolie femme, mannequin de Elle.
Mathilde et Solange, les deux tchatcheuses : elles sont avant tout collègues de travail dans un laboratoire et prennent le même bus. Mathilde est exubérante calquant sa vie sur la fiction. Elle vit par procuration à travers les œuvres filmiques, à l’inverse, Solange se veut introvertie. Cette dernière entretient un rapport maternel ambigu avec la première.
Pierre et Rachel, les amants : Rachel est institutrice, lui ne fait rien…Ils se confondent dans la masse. Leur insignifiance les amène à s’extérioriser peu à peu. Leur importance naît de leur transparence.
Un spectacle déroutant comme on n'en voit peu! Des comédiens pleins de vitalité et qui vous embarquent pendant 1h15 dans un voyage étrange et énigmatique à l'intérieur d'un bus. On pourrait croire à un lieu commun mais ce n'est pas le cas... Je vous invite à venir voir cette pièce très vite !
Un spectacle déroutant comme on n'en voit peu! Des comédiens pleins de vitalité et qui vous embarquent pendant 1h15 dans un voyage étrange et énigmatique à l'intérieur d'un bus. On pourrait croire à un lieu commun mais ce n'est pas le cas... Je vous invite à venir voir cette pièce très vite !
14 bis, rue Sainte Isaure 75018 Paris