C’est l’histoire, dans une Naples imaginaire, de trois jeunes gens avides de vivre et d’aimer, et dont le destin va basculer sous nos yeux. Octave, désinvolte et débauché, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et pur Coelio. Celui-ci est amoureux fou de la jeune fille et n’ose se déclarer. Marianne dédaigne Coelio et tombe amoureuse d’Octave. Elle lui donne un rendez-vous nocturne. Octave laisse sa place à Coelio. Sans le savoir, il va faire ainsi tomber son ami dans un guet-apens tendu par Claudio, le mari jaloux…
Une danse de vie écorchée
Après trois créations contemporaines – La Très mirifique épopée
Rabelais, Falstaff’s stories et Un Rêve de théâtre – nous avons choisi de
revenir au répertoire classique en vous proposant pour la prochaine saison.
Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, ce beau poème théâtral
avec lequel Jean Vilar et Gérard Philipe, préoccupés comme nous
d’exigence et de clarté, triomphèrent à Avignon et au TNP.
Cette pièce écrite en 1833 par un jeune homme de 23 ans et qui, à bien des égards, pourrait être notre contemporain, présente l’intérêt d’être à la fois intense et rapide. En deux actes et neuf scènes, tout est dit, en un langage somptueux et moderne, sans affèterie ni longueur.
Une ambiance de fête populaire
Il y a deux manières d’envisager la mise en théâtre des Caprices de
Marianne. Celle de Gaston Baty qui en fit un chef d’oeuvre du « théâtre
d’évasion », ou celle, plus grave, de Jean Vilar et Gérard Philipe. La vérité,
c’est qu’il faut se tenir sur la cime entre légèreté et gravité. C’est en tout
cas ce parti pris que nous avons choisi. Il correspond à une oeuvre à la
fois divertissante et profonde, lumineuse et sombre. C’est par ailleurs ce
point de vue qui est le mieux à même d’entraîner un public populaire dans
cette danse de vie écorchée qui est le coeur même de l’oeuvre. Nous avons
donc imaginé, pour emporter le spectacle dans un “presto” divertissant,
des intermèdes avec sarabandes de masques et de musiques inspirées du
carnaval. Cet ensemble allègre rendra compte de l’ambiance de fête populaire
qui imprègne l’oeuvre.
Marcel Maréchal
Ce qui est fascinant, c’est de voir à quel point les filles et les garçons de la génération 1830 ressemblent à ceux d’aujourd’hui. Comment, à vingt ans, s’enthousiasmer pour un monde où l’on ne vous propose comme seul idéal que de consommer et de vous enrichir ? Reste l’amour, comme un refuge. La révolte. La fuite hors d’un monde trop vieux. Le goût du jeu et de l’illusion. Jeunesse funambule, dansant jusqu’au bout de la nuit sur le fil tendu entre un passé en ruines et un avenir qui fait peur.
Victor Hugo a dit de Musset qu’il était “le poète de la jeunesse”. Monter aujourd’hui Les Caprices de Marianne, c’est à travers Musset, et avec tendresse, parler des garçons et des filles d’aujourd’hui, dire leur désir d’aimer et leur peur d’aimer, leurs révoltes orphelines et leurs rires de provocation, leur recherche à coeur perdu, à corps perdu, d’un absolu qui donnerait un sens à leur vie. C’est aussi, à travers le personnage magnifique de Marianne, proposer l’image moderne d’une jeune femme au langage dru et cinglant, fière de sa liberté et qui refuse d’être soumise au bon plaisir des hommes.
F.B.
j'ai vu la semaine derniere "ces" caprices et j'en suis sorti ravi, la piece de musset parle tres bien de l'amour, de l'adolescence de l'incommunicabilité, de l'amitié, et bien que cela soit un classique c'est une piece qui reste tres moderne et universelle. les comédiens sont formidables coelio est tres touchant, classe et emouvant a la fois fragile et fort! le couple avec octave est tres reussi le noir et le blanc l'un joyeux et extraverti et l'autre triste et introverti, Marianne est tres bien joué insolente et froide puis laissant parler ses sentiments.on passe vraiment un bon moment les autres personages apportent une belle note comique et la scene de la mere et de coelio est magnifique, cela donne envie de redecouvrir des classiques moi qui trouvais cela chiant a l'école! Merci a votre équipe.
j'ai vu la semaine derniere "ces" caprices et j'en suis sorti ravi, la piece de musset parle tres bien de l'amour, de l'adolescence de l'incommunicabilité, de l'amitié, et bien que cela soit un classique c'est une piece qui reste tres moderne et universelle. les comédiens sont formidables coelio est tres touchant, classe et emouvant a la fois fragile et fort! le couple avec octave est tres reussi le noir et le blanc l'un joyeux et extraverti et l'autre triste et introverti, Marianne est tres bien joué insolente et froide puis laissant parler ses sentiments.on passe vraiment un bon moment les autres personages apportent une belle note comique et la scene de la mere et de coelio est magnifique, cela donne envie de redecouvrir des classiques moi qui trouvais cela chiant a l'école! Merci a votre équipe.
20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris