« Je vais me fabriquer des ailes pour monter, prendre ma part de soleil. Je suis pas un épouvantail moi, je suis un oiseau et les oiseaux s'envolent ! »
Les retrouvailles de deux existences sur la corde raide qui s’efforcent, vaille que vaille, à la lisière d’une morosité diffuse, de bricoler avec ce qu’elles ont sous la main pour confectionner un plat du jour meilleur lorsqu’il est partagé.
Ainsi tout au long des Épouvantails, Laurent Leclerc va-t-il avancer avec délicatesse pour décrire le quotidien d’un microcosme de naufragés du libéralisme, échoué dans un no man’s land où, bien que dépréciée, bafouée, négligée, la vie refuserait d’abdiquer.
Les Épouvantails choisit de faire couler un filet de vie où le fantastique réussit à se frayer un passage à travers la visite nocturne d’un frère fantasmé tout droit sorti d’une mythologie diamétralement opposée.
« Je voulais parler des rapports sociaux dans une époque en train de se transformer. D’un côté, j’ai veillé à ne pas laisser transparaître un jugement de valeur sur ces transformations. D’autre part, je voulais absolument rompre avec un certain nombre de clichés liés à la classe ouvrière. Notamment dans la manière de mettre en scène sans m’interdire des intrusions de fantastique.
Les Épouvantails est une fable sociale où résonnent « les peurs » de notre époque (être seul, sans amour, sans travail), où tintent les peurs de notre espèce (la conscience de la mort, la peur de vieillir) ; et qui pose la question de la peur de vivre. Osons-nous vivre pleinement ? J’ai écrit et choisi de monter Les Épouvantails aujourd’hui, parce que les deux personnages éprouvent ce sentiment très contemporain d’être fixés sur place, écrasés où ils sont, avec le dos courbé sous le poids des renoncements.
Ils voient tout, entendent tout mais restent convaincus de leur impuissance. Voyant chaque jour « les possibles » se rétrécir et le temps s’enfuir. Dans ce contexte morose, résister c’est retrouver l’exaltation et par là, la force d’agir, le goût de vivre. Mes Épouvantails se métamorphosent en pourfendeurs du cynisme contemporain. Pourtant, à aucun moment mes personnages ne vont servir une thèse. Je ne défends aucune thèse. Au final, les spectateurs doivent ressortir de ce spectacle avec un puissant besoin de s’interroger eux-mêmes. Voilà toute l’ambition et les limites de ce spectacle. »
Laurent Leclerc
« Une histoire poético-réaliste à mi-chemin entre le conte pour enfants et le film policier avec référence à l'actualité. L'utilisation de marionnettes, le côté " bricolage " de la mise en scène et le jeu de Margaux Delafon et de Laurent Leclerc donnent de la légèreté à cette histoire qui parle de solitude, de misère et d'injustice. Mais sur le mode de la fable et de la fantaisie. » Télérama.fr
« Une heure de plaisir et d'audace, d'émotion, d'espoir, de talent, de jeunesse, de contestation ! » Froggy's Delight
« Les deux comédiens sont talentueux et le prouvent chaque soir en bousculant de toute leur énergie, les consciences endormies. » Theatrauteurs.com
« Les Épouvantails, fable drôle et émouvante, n’est jamais pesante malgré son thème. (...). Des questions humaines et sociales, traitées avec délicatesse et drôlerie. Ces épouvantails, loin d’effrayer les spectateurs, les touchent au cœur. » Notre Temps
« Une histoire mêlant réalisme et féérie " Jack Dion, Marianne.fr
Oui c'est un spectacle émouvant et magnifique! Les comédiens sont doués et on est embarqué dans cette histoire de braquage!
Un excellent moment de théâtre à ne pas manquer!! Allez-y,w courrez-y vite!!
Un spectacle magnifique, tout en finesse et drôlerie. J'ai aimé l'empreinte actuelle et sociale de ce spectacle A voir!
Oui c'est un spectacle émouvant et magnifique! Les comédiens sont doués et on est embarqué dans cette histoire de braquage!
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3, rue des Déchargeurs 75001 Paris