Les acteurs reconstituent chacun un parcours d’exil. Ils portent une valise contenant des objets, une chanson et un monologue. Ces paroles sont dites en soliloques ou bien adressées à un partenaire. Parfois, des choeurs se forment à trois ou plus. Ce sont les choeurs des “ porteurs de valise ”. Ils bougent parlent ou chantent ensemble. Ils parlent d’humanités disparues ou en voie de l’être, ils parlent d’êtres immémoriaux.
Une structure rythmique, comme un orchestre, alternant les moments de solos, libres figures en errance sur le plateau, et les choeurs de porteurs de valise. Chaque acteur constitue une partie ou un tout, car chaque valise recèle un spectacle en soi. Le tout est une forme cohérente, en cela qu’il y a une harmonie et une rythmique des objets, des mots, du mouvement et des couleurs, et incohérente en ce sens qu’il ne s’agit pas d’une forme chronologique ou narrative.
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