Le monde change sans cesse mais la nature humaine, elle, reste toujours la même. A l’époque de Choderlos de Laclos, c’est par lettres que s’échangeait la correspondance amoureuse. Puis le téléphone est arrivé et les amoureux ont cessé de s’écrire. Aujourd’hui, le développement d’internet, des SMS et des réseaux sociaux ont provoqué un formidable retour de l’écrit dans les relations amoureuses.
C’est à partir de cette nouvelle façon qu’ont les jeunes (surtout) de communiquer entre eux, que John Malkovich a choisi de proposer une mise en scène tout à fait inédite. Sur plateau nu, sans décor, avec juste quelques meubles de toutes époques. C’est une troupe de jeunes acteurs qui incarnera sous nos yeux les personnages mythiques de Choderlos de Laclos. En jeans et baskets avec, çà et là, quelques vestes, coiffures et corsets qui rappellent le 18ème siècle, portables à la main et tablettes dans le sac, ils vont rejouer les multiples intrigues de l’œuvre Les liaisons dangereuses.
Le souhait de John Malkovich a été de choisir des jeunes acteurs, encore à l’aube de leurs carrières professionnelles. Il faut en effet rappeler que les personnages imaginés par Choderlos de Laclos avaient entre 25 à 28 ans à l’époque.
Plus de 300 jeunes élèves des Conservatoires et Cours d’art dramatique lui ont été présentés par un casting director : Justine Heynemann. Auditionnés sur plusieurs jours, ceux qui ont été retenus sont autant de révélations artistiques avec lesquelles il faudra désormais compter. La diversité de leurs origines, l’originalité de leur talent et la modernité de leur jeu sans artifice, surprendra sans doute.
Mais, tout en respectant la beauté de la langue française du 18ème siècle, leur création de Valmont, Tourvel, Merteuil, Volange, Danceny ne manquera pas de séduire aussi bien la génération « Facebook » que les fidèles de la tradition romanesque.
C’est là le défi que John Malkovich a choisi de relever.
Adaptation pour le théâtre Christopher Hampton. Version française Fanette Barraya.
« La force du spectacle réside dans la volonté de Malkovich d'aller à l'essentiel et, plus que le moderniser, rendre le propos intemporel. (...) Yannik Landrein dont le jeu dense, aux nuances multiples, donne à voir un Valmont complexe et passionnant. Sa maîtrise du personnage alliée à son aisance sur le plateau font qu'il conduit et porte la pièce de manière assez impressionnante. » Fous de théâtre
« La mise en scène est d’une troublante insolence libertine, elliptique et allègre... Irrésistible. » Télérama
« L’entente qui règne dans la troupe d’une qualité et d'une homogénéité remarquables... convainc d'entrée... Cela plaît !» Le Figaro
« Ainsi on se précipitera à ces Liaisons Dangereuses autant pour le talent du grand Malkovich que pour découvrir de magnifiques jeunes comédiens. » FranceTVinfo
« Un petit miracle de jeunesse, de talent et, forcément, de perversité D’où vient le plaisir ressenti à ce spectacle et son succès ? De la joie visible qu’ont ces jeunes à être là, ensemble, pour exercer le métier qu’ils ont choisi. Ce n’est pas si courant. » La Croix
« On craignait une pochade potache pour Laclos la Saumure. Or, c'est formidable de sauvagerie, de drôlerie, de méchanceté canaille. Preuve flagrante que le texte de Laclos, version Christopher Hampton, passe du siècle de Restif de La Bretonne à celui de DSK et de Versailles au Carlton lillois sans rien perdre de sa redoutable perversité. » L'Express
La pièce, et surtout la mise en scène, est vraiment très intéressante, même, quand comme moi on ne connait pas le film ou le livre... il y a des moments très drôles... par contre, le théatre est une vrai calamité pour les "grands" (plus de 1,70m), qui ne peuvent mettre que leurs genoux dans leur menton (j'exagère un peu, mais, avec mes 1,87m, je n'ai pas resisté et je suis parti à la fin du 1er acte, soit 1h30 (le 2eme acte dure 1h10).
La pièce, et surtout la mise en scène, est vraiment très intéressante, même, quand comme moi on ne connait pas le film ou le livre... il y a des moments très drôles... par contre, le théatre est une vrai calamité pour les "grands" (plus de 1,70m), qui ne peuvent mettre que leurs genoux dans leur menton (j'exagère un peu, mais, avec mes 1,87m, je n'ai pas resisté et je suis parti à la fin du 1er acte, soit 1h30 (le 2eme acte dure 1h10).
1, place Charles Dullin 75018 Paris