Ici pas d’histoires de cour, de grands de ce monde, mais plutôt des portraits de laissés-pour-compte, qui avancent à visage découvert, en dehors de la machine, mais résistants, avides de justice et de liberté. Un parlement des invisibles. D’un style à la tonalité inoubliable, l’écriture de Jean Rhys nous atteint toujours de manière inattendue, et nous laisse surpris, émerveillés. Dès 16 ans.
Dès 16 ans.
Certaines écritures demandent à revenir, ou a venir à notre rencontre, c’est tout l’art de certains auteurs de nous parler de loin, et de nous éveiller à l’essentiel.
Encore une fois je m’attache à une femme qui écrit. Après L’Homme-Jasmin d’Unica Zürn, après La princesse de Clèves de Madame de Lafayette, Jean Rhys (1890/1979), anglaise, née à la Dominique, ayant vécu à Paris où a commencé sa vie d’écrivain dans les années 20. Une auteure qui m’a bouleversée jusqu’à garder en mémoire l’impact physique de sa découverte, et à ne céder en rien au désir de partager cette émotion. Une auteure dont la vie a oscillé entre apparition magistrale et disparition incompréhensible de la scène littéraire, au point qu’on l’a crue morte de son vivant. Ici pas d’histoires de cour, de grands de ce monde, mais plutôt des portraits de laissés-pour-compte, qui avancent à visage découvert, en dehors de la machine, mais résistants, avides de justice et de liberté. Un parlement des invisibles. D’un style à la tonalité inoubliable, l’écriture de Jean Rhys nous atteint toujours de manière inattendue, et nous laisse surpris, émerveillés.
En 1970, à l’occasion de la sortie en France de Les Tigres sont plus beaux à voir, Jacques Cabeau, critique littéraire écrit : « Si trente ans après on redécouvre soudain les complaintes de Jean Rhys, ce n’est pas seulement pour son talent d’écrivain. C’est qu’elle dénonce la difficulté de vivre dans une société de la réussite obligatoire. Dans cette chronique des laissés-pour-compte, elle parle pour tous ceux qui ne sont ni toujours beaux, ni toujours jeunes, ni toujours dynamiques. A une société qui a fait du tigre dans le moteur le symbole de la compétition sauvage, Jean Rhys répond du fond du désastre des années 20, qu’en réalité les tigres sont plus beaux à voir que les hommes »
Magali Montoya
« Le spectacle de Montoya qui entremêle la vie de Jean Rhys et ses œuvres, lesquelles n’en finissent pas de se répondre, aurait pu commencer comme çà : « C’était comme si un rideau était tombé, foisonnement de ses écrits, à nous faire appréhender, approcher, rendre palpable, une personnalité complexe, souvent désarmante, extrêmement attachante et dont le lien avec l’île natale, chaude et lointaine, restera comme un ressac bienheureux.» » Médiapart
« Mettant au cœur de ce portrait théâtralisé, l’écriture intime de Jean Rhys, Magali Montoya signe une œuvre riche, dense, qui s’attache à donner toutes les couleurs, toutes les nuances d’une femme aux multiples vies. » L'oeil d'Olivier
« Magali Montoya crée un théâtre délicat et simple, littéraire au bon sens du terme. Les Tigres sont plus beaux à voir donne immédiatement le désir d’en savoir plus sur Jean Rhys et de la faire sortir d’une respectueuse célébrité. » Théâtre du blog
« Avec Les Tigres sont plus beaux à voir, Magali Montoya nous offre une passionnante traversée de la vie et de l’œuvre de Jean Rhys (1890-1979). Une auteure britannique culte pour certains, inconnue pour beaucoup, dont l’écriture reflète une vie difficile, mouvementée, mais aussi pleine d’une rare énergie. » Sceneweb
D’un désastre à l’autre, Un battement de cils
Face à la brutalité, la mise au ban des plus faibles, le pouvoir de l’argent qui règne sans complexe, le cynisme et l’arrogance,
Que faire ?
Guetter, regarder, témoigner, avec lucidité et empathie
Aimer, l’œuvre de Jean Rhys est gorgée d’amour
Espérer, elle disait être une personne pleine d’espoir au fond
Triompher du désespoir
Vivre envers et contre tout
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