Deux soirées, deux mensonges
Un vaudeville moderne
Mot de l'auteur
La presse
Trois collègues, trois hommes, trois couples. Les Fosters et les Philips sont représentatifs d’une bourgeoisie de classe moyenne. Aucun d’eux n’est heureux en ménage. Fiona Foster et Bob Philips ont une liaison. Les Chestnutts - couple un peu terne - ont la mauvaise idée d’accepter une invitation à dîner chez les Foster, puis chez les Philips.
L’auteur, Alan Ayckbourn, divise avec ingéniosité l’espace scénique en deux, dévoilant simultanément les deux soirées : un seul lieu, théâtre de tous les quiproquos, de tous les mensonges et de toutes les trahisons auxquels se soumettent les six personnages de cette comédie hilarante, chez les uns et chez les autres.
Un vaudeville anglais, moderne et irrésistible, qui réunit une distribution franco-belge sous la direction du metteur en scène Gildas Bourdet.
Comme chez tout auteur comique digne de ce nom, il y a de l’anthropologue chez Alan Ayckbourn, le dramaturge de langue anglaise le plus joué dans son pays avec Shakespeare. S’il fallait trouver un sous-titre à Les Uns chez les Autres, je proposerais : “De la perdurabilité du lien conjugal en dépit des avatars auxquels il peut être soumis par ceux-là mêmes qui s’y assujettissent, et de son absence paradoxale de rapport avec le sentiment amoureux dans les populations des classes moyennes urbaines de l’Europe du Nord à la fin du XXe siècle” !
Mais il y a aussi du philosophe chez ce vaudevilliste moderne, continuateur inspiré de Feydeau, qui n’ignore pas que si l’on ne fait rire que du malheur des gens, on fait davantage rire encore de celui qu'ils s'infligent à eux-mêmes.
Ayckbourn considère ses contemporains de l’œil ironique et gentiment navré de quelqu’un qui ne se fait guère d’illusions sur l’humaine nature. Et, comme s’il se méfiait de sa virtuosité à maîtriser un genre dramatique qui a fait ses preuves, il soumet son écriture à des paris a priori intenables ; comme celui de Les Uns chez les Autres qui consiste à faire que toute l’action de la pièce se déroule simultanément dans deux habitations différentes réunies dans un seul et même lieu, théâtre de tous les quiproquos, de tous les mensonges et de toutes les trahisons auxquels se soumettent les six personnages de la comédie.
Gildas Bourdet
" Un jour, une journaliste m’a demandé si j’avais jamais eu l’ambition d’écrire une pièce sérieuse. J’imagine que mon expression lui en a dit plus que je ne le voulais car elle s’est immédiatement replongée dans son carnet et m’a demandé si, au bout du compte, je préférais les chats aux chiens. "
Alan Ayckbourn
" La pièce a un aspect de farce digne d’un Goldoni. Mais elle parle également de sexe, de classes sociales, de la rancœur conjugale, du résultat désastreux des bonnes intentions, de l’origine de l’infidélité et de la cruauté des hommes envers les femmes. " The Guardian
" Le secret d’Ayckbourn est de s’intéresser aux côtés désespérant de la nature humaine, tout en plaçant ses personnages dans des situations dramatiques, tirées du burlesque. Sa technique éblouissante d’ingéniosité provoque un rire presque omniprésent ; l’arrière-goût est amer. Toute l’histoire, à la fois triste et hilarante des infidélités, tromperies, insensibilités masculines et souffrances muettes, est organisée avec une perfection presque mathématique. Aucun auteur anglais vivant n’a égalé le talent d’Ayckbourn. " The Daily Telegraph
“Le plus hilarant dîner jamais représenté sur une scène… on atteint le délire… les interprètes sont parfaits !” Le Figaro
“Gildas Bourdet gagne la partie. D’irrésistibles éclats de rire…” Les Échos
“Magnifique… une mise en scène brillantissime. Une virtuosité inouïe…” France-Soir
“Un rythme endiablé… on rit beaucoup, à rendre jaloux Feydeau et Labiche !” La Croix
“Un coup de génie hilarant… des interprètes irrésistibles, un vaudeville délirant, impossible de résister, courez-y !” Figaroscope
“C’est absolument génial !” Figaro Magazine
“Réjouissant, des personnages absolument désopilants ! Cette comédie est un petit bijou ! Un moment de théâtre réjouissant !” Pariscope
“Détonnant, la pièce pétille d’une fantaisie acide ! Un tourbillon de folie !” Figaro Madame
la pièce est surement très bonne et la mise en scène originale mais il est dommage que deux des actrices sur trois prononcent si mal que tout leurs textes echapent au public. Marie quant à elle est merveilleuse. de plus la salle à l'orchestre n'est pas faite pour ce genre de mise en scène ou le public s'éfforce de voir aussi bien à droite qu'à gauche et chacun et sans arrêt en train d'essayer de capter le maximum de la scène. finalement ce n'est pas la soirée espérée
la pièce est surement très bonne et la mise en scène originale mais il est dommage que deux des actrices sur trois prononcent si mal que tout leurs textes echapent au public. Marie quant à elle est merveilleuse. de plus la salle à l'orchestre n'est pas faite pour ce genre de mise en scène ou le public s'éfforce de voir aussi bien à droite qu'à gauche et chacun et sans arrêt en train d'essayer de capter le maximum de la scène. finalement ce n'est pas la soirée espérée
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