Bal masqué à Venise. De jeunes ambassadeurs florentins y festoient. Parmi eux, Gennaro, compagnon d’armes qui ne connaît rien de sa filiation. La soirée avance, Gennaro s’endort. Il est réveillé par le baiser de Lucrèce. Elle sait qu’il est son fils. Le duc de Ferrare, époux de Lucrèce, trouve ici un rival… La tragédie de Hugo est en marche, le parti pris de cette adaptation la rend encore plus troublante.
Que dire sur la figure majeure de la littérature du XIXe siècle qui ne soit répétition ? Écoutons la vision toute romantique d’Hugo sur Lucrèce : "Prenez la difformité morale la plus hideuse… Placez-la là où elle ressort le mieux, dans le cœur d’une femme avec toutes les conditions de beauté physique et de grandeur royale, qui donnent de la saillie au crime ; et maintenant, mêlez le tout à un sentiment pur, le plus pur que la femme puisse éprouver, le sentiment maternel, dans votre monstre, mettez une mère…".
" Lucrèce Borgia, l’héroïne de Victor Hugo est probablement l’une des figures du double les plus riches de la littérature moderne… Daniel Benoin et François Béchaud s’autorisent de la liberté romantique pour proposer une lecture originale. " Lyon Poche
" Révolution en son temps, ce style littéraire, fort éloigné de notre contemporanéité, est ici réinterprété. A travers le parti pris scénique faisant de Gennaro l’objet central de la narration, c’est aux origines de ce choc littéraire que remonte Benoin. " Le Progrès
" Lucrèce n’est plus une femme mais plutôt une évocation de multiples femmes… C’est donc un chœur qui interprète Lucrèce, une Lucrèce présente dans toutes les dimensions du plateau. Nous avons essayé ainsi de renouer avec le souhait des romantiques : sortir des repères habituels, créer de nouveaux espaces. " Daniel Benoin
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