Toucher à ce qui constitue la famille, c’est se plonger dans l’irrationnel, dans ce que la société considère comme presque sacré a écrit Carlos Liscano. Et s’il est vrai que les histoires de famille ont souvent des causes et effets bien mystérieux, celle que l’auteur uruguayen a imaginé a, apparemment, tout du pire cauchemar.
Toucher à ce qui constitue la famille, c’est se plonger dans l’irrationnel, dans ce que la société considère comme presque sacré a écrit Carlos Liscano. Et s’il est vrai que les histoires de famille ont souvent des causes et effets bien mystérieux, celle que l’auteur uruguayen a imaginé a, apparemment, tout du pire cauchemar.
Dans cette pièce, on vend les enfants comme on respire : pour survivre. Aucun jugement moral n’est donné. Les enfants comme les parents trouvent cette situation normale. On en vend un quand on a du mal à finir le mois ou quand il faut un nouveau frigidaire. On les rachète aussi parfois, par exemple pour une fête de famille.
Le narrateur raconte son parcours, du petit garçon que ses parents ne mettaient pas sur le marché parce qu’il était laid, l’homme qu’il est devenu et qui tout naturellement s’est mis à vendre son père. On traverse cette histoire traitée avec cocasserie et tendresse en admirant la virtuosité d’un auteur qui nous fait passer du récit au théâtre sans qu’on y prenne garde.
107, rue de Paris 94220 Charenton le Pont