Une maison de repos peuplée de mystères et de secrets bien gardés. Marion peint et aime les harengs. Tony mange du chocolat et admire les bisons. Tous deux décident de s'introduire de nuit dans le bureau de leur psychiatre. Les secrets de cette dernière se révèleront aussi perturbants que les leurs.
Dans Maison de repos, on assiste avant tout à une rencontre, une rencontre entre deux êtres détruits à un moment donné de leur enfance. Au début de la pièce, Marion peint une toile invisible. Cette toile, c’est à la fois son monde et le reflet de ces deux êtres que la société a rendu invisibles en les isolant et en les cachant du monde.
Tout au long de la pièce, on verra naître leur optimisme et leurs défaites au sein d’un désir de liberté et de rupture face aux traditions. Si le monde « normal » est violent, Marion et Tony s’emploieront à questionner cette norme. Et c’est au rythme des apparitions d’Emeline, stagiaire régente de la maison, qu’ils construiront leur amitié.
La mise en scène est quasi chorégraphiée (appelée à traduire le carcan dans lequel la société les enferme) et est fondée sur une volonté de symétrie liée à leur destin commun.
À la spontanéité du discours s’oppose la mécanique des gestes, symbole de leur mal-être.
La justesse des gestes et des déplacements prendra une place primordiale car c'est cette justesse qui rendra lisible la question de la violence qui se trame derrière. Au delà de la noirceur apparente, Maison de repos est une pièce résolument optimiste où, tandis qu’en toile de fonds, les personnages s’interrogent sur la nécessité de continuer face à la barbarie, il nous faut les aider à choisir la vie malgré tout.
Emmanuelle Lancien
Grande déception! Payer un billet si cher (20 ou 22 euros si ma mémoire est bonne!) pour voir une pièce jouée de manière aussi scolaire, non merci! Le spectacle de fin d'année de mon fils est mieux interprété! (Et ils ont 13 ans...) En plus on est mal assis, avec peu de place pour ses jambes. L'actrice italienne minaude comme ce n'est pas permis, les autres sont passables. Quelques jeux de lumière et de mise en scène viennent sauver difficilement un spectacle qui a du mal à convaincre somme toute. Dommage! Pierre.
Une pièce courte dans un théâtre intimiste qui nous a enchantée par sa mise en scène digne d'une chorégraphie. Les acteurs dégagent une vraie présence. Et les petites touches d'humour apportent une jolie note de légèreté. Un très beau moment.
Grande déception! Payer un billet si cher (20 ou 22 euros si ma mémoire est bonne!) pour voir une pièce jouée de manière aussi scolaire, non merci! Le spectacle de fin d'année de mon fils est mieux interprété! (Et ils ont 13 ans...) En plus on est mal assis, avec peu de place pour ses jambes. L'actrice italienne minaude comme ce n'est pas permis, les autres sont passables. Quelques jeux de lumière et de mise en scène viennent sauver difficilement un spectacle qui a du mal à convaincre somme toute. Dommage! Pierre.
Une pièce courte dans un théâtre intimiste qui nous a enchantée par sa mise en scène digne d'une chorégraphie. Les acteurs dégagent une vraie présence. Et les petites touches d'humour apportent une jolie note de légèreté. Un très beau moment.
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris