Ce texte, écrit à partir de la vraie correspondance de Marie-Antoinette, éclaire la personnalité de la dernière reine de France, nous introduit dans son intimité et nous révèle par quel cheminement cette princesse, d’abord sentimentale et frivole, dépourvue d’expérience, manipulée par sa famille autrichienne, se jettera, à l’aube de la révolution, dans l’action politique et tentera désespérément de sauver la monarchie française…
Une manière unique de comprendre, dans toute sa complexité, le destin singulier de cette femme, avec en toile de fond une époque chaotique.
« C'est un moment superbe. » Le Figaro
« Fabienne Périneau relève avec bonheur le défi d'entrer dans l'intimité de cette femme devenue mythique, dans sa complexité et son charme. » Télérama TTT
« Un très très beau spectacle. » Tatouvu
« Fabienne Périneau est bouleversante. » L'express
« Réinvention d’une figure historique mal-aimée, ici embrassée et embrasée par le théâtre. » WebThéâtre
« Incarnée avec passion et talent par Fabienne Périneau (sur une mise en scène de Sally Micallef), on se prend d’émotion pour cette femme au destin tragique qui a marqué à tout jamais l’Histoire de France... A ne pas manquer ! » Les billets du spectacle
« Marie-Antoinette, une femme lumineuse dont les événements font une figure tragique. Un rôle qui permet à Fabienne Périneau de donner la mesure de son talent chatoyant. » *** Figaroscope
« Le texte d’Evelyne Lever, sorte de long monologue interprété par Fabienne Périneau, fait revivre la reine depuis son arrivée en France jusqu’à la chute de la monarchie. On pénètre ainsi dans l’intimité de cette femme au charme irrésistible, déchirée entre ses devoirs d’épouse et un amour impossible. Et l’on comprend comment elle se trouve contrainte d’entrer en politique bien malgré elle à l’aube de la révolution. Ses malheurs tissent la trame d’une tragédie. Réinventée sous des traits différents à chaque génération, Marie-Antoinette exerce toujours la même fascination et suscite des passions contradictoires. La singularité de son destin, sa violence l’ont fait entrer dans la légende dès qu’elle gravit les marches de l’échafaud. » Évelyne Lever, l’auteure
« Quand on m’a proposé de mettre en scène ce texte d’Évelyne Lever basé sur la correspondance de Marie-Antoinette, deux images me sont venues à l’esprit : celle de nos cours d’histoire « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! » et celle qui a inspiré de nombreux cinéastes, la super star de la frivolité, superficielle, inconséquente et capricieuse qui viole la sévère étiquette et les manières pédantes de Versailles. Après la lecture du texte, j’ai rencontré une Marie-Antoinette bien éloignée de mes souvenirs.
Cette adaptation libre et documentée de sa correspondance exprime avec une sincérité attachante le parcours de l’adolescence à la maturité d’une Reine au destin d’exception et tragique, décrit comment les épreuves ont fait d’elle une mère aimante, une épouse exemplaire qui a de l’estime et de l’affection pour Louis XVI malgré son amour impossible pour Axel de Fersen, mais aussi comment Marie-Antoinette, dépourvue d’expérience et de culture politique, prise dans les tourments de la révolution, s’entêtera jusqu’au bout à défendre la monarchie.
Pour raconter la vie de cette femme qui va aspirer à plus de liberté avant d’être brisée par le destin, de cette reine très aimée et trop haïe, le parti-pris de la mise en scène, a été de préserver cette intimité. Fabienne Périneau/Marie-Antoinette évolue, lit, écrit et se livre à nous, comme à un public privé. » Sally Micaleff, la metteure en scène
« M. le Dauphin reste toujours aussi indolent pour accomplir ses devoirs d’époux. Lorsque nous sommes seuls, nous parlons en bonne amitié, mais il ne fait aucune tentative pour se rapprocher de moi. Il m’a avoué qu’un mouvement de crainte l’avait toujours retenu pour consommer notre mariage et que cette crainte avait encore augmenté. Le roi l’a fait examiner par mon médecin qui n’a rien vu d’alarmant. Il croit à de la maladresse et de l’ignorance entre nous. Il a raisonné fort sérieusement avec lui sur ce qu’il y avait à faire. Enfin le roi a ordonné au médecin de nous instruire l’un et l’autre. »
« Non, je n’emploie pas tous mes soins à plaire à mon mari. Non, je ne réponds pas à ses désirs et je ne partage pas ses goûts. Oui je reste froide et distraite quand il me caresse, dégoûtée même. Oui j’aime jouer et danser des nuits entières au bal de l’Opéra, me mêler à des libertins. Et je ne pense pas que tout cela puisse conduire à la révolution cruelle dont me parle mon frère... »
« Quel trouble s’est emparé de moi ! Je ne croyais pas pouvoir être à ce point émue par la présence d’un homme que je connais à peine. Lorsque le comte de Fersen m’a été présenté cet après-dîner, je n’ai pu m’empêcher de trembler. »
« J’ai donné au roi et au royaume ce dauphin tant espéré... Cette naissance donne lieu à des réjouissances incroyables et à des manifestations qui pourraient paraître indécentes ailleurs qu’ici. »
« Depuis le début de cette année 1787, tout va mal dans le royaume où l’on me déteste. Que leur ai-je donc fait à ces Français. Le roi ne sait plus à quel saint se vouer. Bien que nous n’ayons plus de rapports intimes, mon mari ne m’a jamais fait tant de confidences. Il m’entretient des affaires de l’Etat auxquelles je n’ai rien entendu jusqu’à maintenant. »
« Je crois que sous ses allures de probité, M. Necker cache une ambition démesurée. J’ai peur qu’il nous trahisse. Je suis sûre qu’il veut faire des Etats généraux, un parlement à l’anglaise. Ce soir, en présence d’une cour assez nombreuse, le roi lui a demandé : « Est-ce moi qui présenterai une constitution aux Etats généraux, ou seront-ce les Etats généraux qui me la présenteront ? ». M. Necker, qui ne s’attendait guère à cette question, a été un peu embarrassé dans sa réponse. Mais il a été encore plus embarrassé chez moi, lorsque je lui ai demandé si les Etats généraux seraient maîtres du roi, ou si le roi resterait maître de la nation. Tout me prouve la fausseté de ce Ministre... »
« Mirabeau nous adjure de nous décider entre un rôle passif et un rôle actif. Il considère la guerre civile comme le seul moyen de redonner des chefs aux hommes, aux partis et aux opinions. »
« Je lui ai déjà fait passer deux billets pour le rassurer : « Je puis vous dire que je vous aime et que je n’ai même le temps que de cela. Comme j’ai été inquiète de vous. Dieu soit loué, vous êtes sauvé. Mais, quoi qu’il m’en coûte, il ne faut pas que vous reveniez ici. Vous seriez perdu : on sait que c’est vous qui nous avez sortis d’ici »
très bien
Les premières minutes un peu poussives d'un spectacle au déroulement très événementiel (c'est le fondement même d'une relation épistolaire) se font très vite oubliées. L'actrice est magistrale et joue parfaitement sur l'équilibre de ce personnage historique bercé entre frivolité et une poigne qui aurait - peut-être - fait d'elle un grand souverain.
Superbe spectacle où l' on passe d' une petite princesse futile à une femme responsable au destin tragique La discussion après le spectacle a été très enrichissante , en particulier de ala part de l' auteure A ne pas manquer
Excellent spectacle, magistralement interprété par une actrice très prometteuse. C'était une gageure de condenser en 70 mn ces années cruciales, mais l'attention ne se relâche jamais. À travers un texte aux accents authentiques, nos partageons les émotions de cette femme attachante, sincère, dépassée par les bouleversements de l'Histoire.
Pour 6 Notes
très bien
Les premières minutes un peu poussives d'un spectacle au déroulement très événementiel (c'est le fondement même d'une relation épistolaire) se font très vite oubliées. L'actrice est magistrale et joue parfaitement sur l'équilibre de ce personnage historique bercé entre frivolité et une poigne qui aurait - peut-être - fait d'elle un grand souverain.
Superbe spectacle où l' on passe d' une petite princesse futile à une femme responsable au destin tragique La discussion après le spectacle a été très enrichissante , en particulier de ala part de l' auteure A ne pas manquer
Excellent spectacle, magistralement interprété par une actrice très prometteuse. C'était une gageure de condenser en 70 mn ces années cruciales, mais l'attention ne se relâche jamais. À travers un texte aux accents authentiques, nos partageons les émotions de cette femme attachante, sincère, dépassée par les bouleversements de l'Histoire.
Oui, c'est un bon spectacle,; un texte de qualité interprété par une très bonne actrice qui fait passer une réelle émotion ?
spectacle de grande qualité interprété par l'actrice avec talent , sensibilitéet remarquable présence à conseiller vivement
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris