Même si mon coeur vacille

Paris 19e
du 26 février au 3 avril 2002
1H30

Même si mon coeur vacille

Un café, familier, anonyme, quelques tables de bistrot et puis des chaises, beaucoup de chaises, le carrelage est froid, le comptoir lui est brillant, impérial, imposant ! Les bruits familiers s’enchaînent, celui du percolateur, la voix du garçon de café annonçant les commandes, le tiroir de la caisse enregistreuse, le flipper ! Tout va vite, chaque geste, mouvement est parfaitement réglé, synchronisé comme un ballet incessant et régulier ! Des mains, des bruits de pas, des sourires furtifs, le bruit d’une tasse sur le comptoir, une porte qui s’ouvre pour se refermer aussitôt !

    
Présentation
Des cafés à la scène
Le Théâtre en cours
Extraits
Paroles de spectateurs

Un café, familier, anonyme, quelques tables de bistrot et puis des chaises, beaucoup de chaises, le carrelage est froid, le comptoir lui est brillant, impérial, imposant ! Les bruits familiers s’enchaînent, celui du percolateur, la voix du garçon de café annonçant les commandes, le tiroir de la caisse enregistreuse, le flipper ! Tout va vite, chaque geste, mouvement est parfaitement réglé, synchronisé comme un ballet incessant et régulier ! Des mains, des bruits de pas, des sourires furtifs, le bruit d’une tasse sur le comptoir, une porte qui s’ouvre pour se refermer aussitôt !!

Un café banal, familier, inconnu ! Un café ou se déroule un tableau permanent du comptoir à la salle ! Une scène ouverte ou l’on peut basculer, vaciller et mieux se relever, vivre ! On distingue deux femmes, c’est un moment de leur histoire, un instant, un portrait saisi sur le vif. Avant de quitter le café, Elisabeth n’a sans doute pas prêté attention à cette silhouette au comptoir ! Elle s’appelle Marinette ! 
Ces deux femmes ne se parleront jamais, elles se correspondent par une forme de solitude, une envie de repousser les limites d’une vie qui ne leur ressemble plus forcément ! Elisabeth est écrivain, une femme marginale, solitaire ! Sa rencontre, son aventure passionnelle avec un garçon de café lui a fait perdre pied, elle essaye comme elle peut de l’oublier ! Le voir, se confronter à lui est une façon d’exorciser son histoire ou de ne pas l’oublier !
Marinette a perdu son sac, il contenait ses clefs, son porte-monnaie, et en plus ses pieds lui font mal ! Elle est entrée dans ce café pour demander de l’aide mais elle commande un verre et puis un autre, elle tourbillonne, vacille, sa vie défile … Autour d’elles quelques silhouettes réelles ou imaginaires

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Même si mon cœur vacille est un spectacle qui a été crée dans les cafés en mars 99.
Profiter du phénomène tendance « théâtre dans les bars » n’était pas notre but !
Nous cherchions plutôt une forme d’alchimie, un mélange entre fiction et vérité ! Confronter notre spectacle à une réalité : l’ambiance d’un café et se situer avec et parmi les clients !
Surprendre, déranger mais aussi repousser les limites d’un théâtre traditionnel, amener les spectateurs à découvrir des textes, ressentir des émotions ! Pas de barrière entre la scène et le public ! La maturité du spectacle accouplée à nos exigences artistiques nous amène à l’évidence d’un retour sur une scène de théâtre ! Fort de nos expériences, il est temps de franchir le pas… Le spectacle est tiré du recueil : Café de femmes comportant six monologues.
Quatre d’entre eux ont été crée et joué régulièrement dans les cafés ! Pour cette version théâtrale nous avons choisi de regrouper : Elisabeth et Marinette ! Deux personnages différents qui se correspondent à travers l’émotion et l’atmosphère ! Nous souhaitions créer une unité et non une succession de textes ! Ces monologues sont un vivier de personnages et d’histoires ! Celui de Michelle est situé dans un registre plus léger et interactif ! Son succès et son impact auprès du public nous conduisent à le repenser dans le projet d’une pièce à part entière ! 

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 a été fondé il y’a deux ans. Même si mon cœur vacille est sa première création ! Le spectacle a été crée en mars 99 et s’est joué régulièrement d’octobre 99 à juin 2000 dans les cafés ! 
-Le spectacle a été sélectionné pour le premier festival Zingueurs de théâtre dans les Bars en mai 2000.
-Deux intégrales du spectacle comprenant les quatre textes ont été joués en avril et en juin 2000.
-Création du spectacle dans sa formule actuelle à l’espace Château-Landon en juin 2001.

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« Le café était vide, presque désert, il y régnait un étrange silence, pour une fois dérangeant, presque brusque !
Là j’en tiens une histoire, pas n’importe laquelle, cela faisait si longtemps que je n’avais pas été autant inspiré…Peut-être que je la garderai pour moi, rien que pour moi …
Il m'arrive de les aider au café en cas de grand rush, oui je sais pour un écrivain utiliser un mot anglais c'est déplacé, incorrect ! C'est follement amusant tous ces gens qui s'agitent autour du comptoir, je m'adonne au plaisir du sandwich ! Au début j'étais lente et laborieuse maintenant je deviens rapide, efficace ! J'ai appris à me servir du percolateur, un rêve ! A force de traîner ici, les consommateurs me prennent pour quelqu'un de la maison ! Les patrons ont même voulu me payer ! Il faut dire que pour eux, je suis une originale, une cinglée ! Mais un jour je me détacherai de ce café, de mes supermarchés, j'irai voir ailleurs, je commencerai une autre histoire ! » Elisabeth

« C'est du travail la fermeture, ces tables qu'on empilent avec les chaises, l'énième coup de balai, un dernier lavage, le percolateur enfin silencieux. Percolateur, c'est un mot rigolo, non ? Il y'a des mots plus rigolos que d'autre, des mots joyeux, des mots qui sonnent, des mots qui ne signifient rien ! Percolateur... Vous n'avez jamais voulu être garçon de café je suppose, c'est rarement une vocation ! La vocation de serveuse, je l'ai eu, je l'ai perdu, égarée, envolée ! »
« On ne m'a pas volé mes chaussures, je les ai simplement retirées, elles me font trop souffrir ! Je n'ai jamais supporté les talons non seulement je ne sais pas marcher avec et en plus ils réduisent mes pieds en compote ! Je ne tolère enfin mes pieds ne tolèrent que les baskets ! Ces chaussures immondes sans véritable forme, sans grâce, passe-partout voire vulgaire ! Oui je sais tout le monde porte des baskets, tout le monde aime les baskets ! Des chaussures dans lesquelles on se sent tout de suite confortable, à l'aise, croyez-moi c'est louche ! Des vraies chaussures cela vous teste, vous met à l'épreuve, vous devez les gagner, vos pieds les accepter ! De la chaussure facile ce n'est guère intéressant ! » Marinette

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Magnifique actrice ! Merci pour cet instant de bonheur intense et léger. Si je devais vous parler, je resterai bouche bée, comme je vous écris, je finirai main bée ! Félicitations pour tant de talent ! Jean, Le Bouquin Affamé, le 25 juin 99.

Bravo, c’est très courageux ! Un grand moment de théâtre, de vie et de rire. Merci ! A très bientôt au café ! Emilie. Les Trois Arts, le 5 juillet 99.

J’attends d’autres histoires de femmes toutes aussi émouvantes ! J’ai été très touchée par les deux textes d’une simplicité et d’une sensibilité toutes en finesse… Bravo à l’actrice qui a su confronter tous les imprévus de la soirée tout en restant naturelle !
Quel courage ! Bravo, continuez cette tournée à travers les cafés, c’est une belle idée, contraignante mais d’une richesse différente ; Jeanne. La Belle Hortense, le 13 octobre 99

Il y’a une belle humanité dans ces personnages, une humanité simple et juste ! Une humanité que nous partageons tous et qui nous relie. Merci pour ce moment ! Frédéric Brière, L’Aubrac, le 22 octobre 99

Très beaux textes ! Interprète excellente ! Très émouvant ! C’est ça le théâtre, on fermait les yeux et on pouvait voir la situation ! Merci pour la soirée ! Christiane Boisson, L’Envol, le 14 novembre 99

Un texte et une interprétation formidables ! Il est particulièrement troublant de se retrouver à travers l’histoire d’amour de cette femme ! Quelle belle présentation…merci de nous émouvoir ! Delphine, La Patache, le 12 décembre 99

Spectacle très émouvant, très beaux textes ! J’ai été, nous avons été touchées ! La mise en scène permet aux spectateurs de participer et basculer sans que l’on s’en aperçoive dans la vie de ces femmes, parfois drôles et parfois douloureuses. Merci ! Annie Marcigniac et Géranium Gorny L’Envol, le 9 janvier 2000

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Spectacle terminé depuis le mercredi 3 avril 2002

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