Nageuse de l’extrême met en avant le combat de deux femmes qui ont en commun l’expérience du corps fragilisé, diminué, transformé et « augmenté » par l’endurance extrême.
Nageuse de l’extrême met en avant le combat de deux femmes qui ont en commun l’expérience du corps fragilisé, diminué, transformé et « augmenté » par l’endurance extrême.
D’un côté, une jeune sportive, nageuse en eau glacée. Cette discipline, encore méconnue en France, se pratique principalement dans des eaux en dessous de 5 degrés. Sport dangereux, il plonge le corps dans un environnement agressif et hostile. La nageuse parle de ses entrainements, de ses traversées en eau froide, le corps glacé qui reste en mouvement alors que l’esprit s’est échappé, évaporé sous l’effet de l’hypothermie…
De l’autre, une femme plus âgée, qui défie la maladie dans les couloirs d’hôpitaux. Sidération, solitude, elle parle de cette rencontre avec le crabe, celui qui mange les entrailles, qui mutile le corps. Elle traverse cet espace incertain entre diagnostic et fin de traitement.
Sur scène, ces deux fictions/réalités se croisent dans une salle d’attente. Toutes les deux racontent leur aventure : les apnées, les incertitudes, le comique des situations, le frottement avec l’absurde… Que ce soit dans la performance ou la souffrance, elles parlent d’un corps qu’elles ne contrôlent plus, transformé, amoindrit, devenu étranger… Elles se découvrent dans leurs histoires et dans cette joie féroce de se sentir vivantes.
« Ces mots d’une précision et d’une exigence à couper le souffle font cause commune avec le témoignage de Marion Joffle, dont Léna Bokobza-Brunet s’empare avec une justesse qui se passe d’esbroufe. […] La sororité qu’elles convoquent est très touchante. En pleine complicité, les deux artistes trouvent l’équilibre d’un geste théâtral à la fois simple et risqué. C’est la vie qui gagne, ici, soutenue par des percées d’humour, des envolées de résilience. » La Terrasse
« Sans jamais s’apitoyer sur son sort ni sur les états d’âme de Marion Joffle, elle signe une œuvre rare, touchante, profondément humaine. Au-delà de deux intimités qui s’entrechoquent, Nageuse de l’extrême – portrait d’une femme givrée, donne à voir deux natures, deux combattantes, l’une du quotidien, l’autre de l’extraordinaire. Deux belles leçons de vie ! » L’Oeil d’Olivier
« Ces deux histoires se font écho par bien des aspects : elles décrivent en effet le combat de deux femmes pour garder la tête hors de l’eau, évoquent des corps-à-corps épuisants contre les éléments et décrivent finement ce miracle de l’existence : la possibilité de vivre longtemps en apnée. » Le Point
« Sur scène, Elise Vigier est en duo avec la comédienne Léna Bokobza-Brunet. Nageuse de l’extrême – Portrait d’une jeune femme givrée est un texte sur les combats de deux femmes, contre la maladie et contre des conditions de nage extrêmes. Elles se découvrent dans leurs histoires et dans cette joie féroce de se sentir vivantes. » Sportmag
« Vous allez aimer… cette traversée des sentiments qui embarque dans deux aventures bouleversantes de ressemblances. » Que Faire à Paris
« Bouleversantes histoires. » Télérama, TT
Beaucoup d’intelligence dans la mise en scène, la qualité de l’écriture et l’interprétation.
Pour 1 Notes
Beaucoup d’intelligence dans la mise en scène, la qualité de l’écriture et l’interprétation.
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