Ce projet trouve son origine dans un article de presse faisant état du développement inquiétant de mouvances extrémistes dans la région Nord-Pas-de-Calais dont le terreau est la précarisation et le manque de repères dans une société en crise.
Culture Commune, Scène nationale du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et l’association Colères du Présent commandent alors à Ricardo Montserrat un texte, qu’il écrira à partir des paroles de jeunes fréquentant ces mouvances.
Ils sont parfois bons élèves, bons potes, sportifs, sympas même, mais ils se rasent le crâne, ou pas, et dégueulent des slogans haineux sur des musiques lourdes, dans des stades, ou ailleurs. Ils ont peur de l’avenir, n’ont pas de présent et rêvassent à un passé qu’ils idéalisent.
Chaque soir après le spectacle, un débat avec l’équipe artistique et ses invités propose de faire le tri et, ensemble, d’imaginer comment chacun pourrait réparer, raconter, relier, relever, libérer ces enfants perdus.
94, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris