Ne quittez pas [s'il vous plaît] raconte avec un humour grinçant les solitudes ordinaires, la perte du lien social et l’incommunicabilité. Elle met en jeu, en trois situations, divers échanges comme saisis au hasard parmi les millions d’échanges téléphoniques qui se trament à chaque seconde à travers la planète. À partir de 12 ans.
À partir de 12 ans.
Ne quittez pas [s'il vous plaît] raconte avec un humour grinçant les solitudes ordinaires, la perte du lien social et l’incommunicabilité. Elle met en jeu, en trois situations, divers échanges comme saisis au hasard parmi les millions d’échanges téléphoniques qui se trament à chaque seconde à travers la planète : Corinne qui se bat contre les méandres d'une administration pour obtenir une aide à laquelle elle a droit ; Rico, agriculteur de l’Aude court-circuitant les ondes d'une radio nationale et Monsieur Calembrin, dérangé par un énième démarchage téléphonique.
Plongés au centre d’une matrice numérique, les personnages prennent corps et voix pour lutter avec leurs maigres moyens contre une institution, un système cloisonné, une surveillance omniprésente en essayant à chaque fois de sortir du cadre imposé.
Ne quittez pas [s’il vous plaît] fait réentendre ces voix trop souvent réduites au silence à travers les histoires singulières de personnages qui tentent enfin de se réapproprier la parole. Pour que nous réapprenions à les écouter.
Ne quittez pas [s’il vous plaît], c’est une pièce sur les solitudes ordinaires, la perte du lien social et l’incommunicabilité. Elle met en jeu divers échanges comme saisis au hasard parmi les millions d’échanges téléphoniques qui se trament à chaque seconde à travers la planète. Plongés au centre d’une matrice numérique, les personnages s’individualisent selon les conversations, prennent corps et voix pour lutter avec leurs maigres moyens contre un institution, un système cloisonné, une surveillance omniprésente en essayant à chaque fois de sortir du cadre imposé.
C’est aussi une pièce qui, par le biais de certains de ses personnages, traite de ces engagements du quotidien, ténus et presque invisibles, qui, mis bout à bout, pourraient bien créer des lendemains meilleurs. Mais cette pièce donne également, par un aspect plus documentaire par le biais de messages sur un répondeur, de témoignages récoltés au cours des différentes résidences effectuées mais aussi au gré de rencontres fortuites, la parole à celleux qui ne s’expriment pas — ou plus — parce que leur voix sont trop souvent niées.
L’objet-téléphone rapproche en effet les éloignés par son usage universel, dans le sens « dans tout l’univers » si tant est qu’on considère que l’univers est là où l’on habite. Ne quittez pas [s’il vous plaît] fait réentendre ces voix à travers les histoires singulières de personnages qui tentent enfin de se ré-approprier la parole.
Pour que nous réapprenions à les écouter.
94, rue du faubourg du temple 75011 Paris