Incursion dans le pavillon des aliénés à la rencontré de trois personnages masqués, hauts en couleur, attachants de la galerie de Tchekhov.
Le docteur Raguine, homme cultivé et philosophe dans l’âme vient d’être nommé directeur d’un hôpital délabré dans une petite ville de province. Au cours d’une de ses visites, il se rend dans la salle numéro 6, le pavillon des aliénés. Là, il rencontre Ivan, un malade instruit, atteint de troubles de la persécution. Raguine est persuadé qu’Ivan est le seul être vivant digne d’intérêt. Il peut enfin avoir des discussions philosophiques qui élèvent l’esprit humain. Mais il va peu à peu glisser lentement vers les tréfonds de son âme.
Seul en scène, Christophe Charrier endosse trois masques / trois personnages se poursuivant en une série d’épisodes au rythme effréné, et leurs tribulations ne sont pas dénuées d’effets comiques.
Un jeu d'acteur incroyable couplé à un rôle de "transformiste" qui vous plonge directement dans la peau des personnages. On se laisse happer par l'histoire, par ces personnages touchant dont le jeu scène ente en interaction le publique. La mise scène sobre est efficace et vous plonge dans l'ambiance du bloc 6 de l'hôpital des aliénés.
Il y a 25/30 ans Radio France nous "régalait" pour ses 2 pièces du dimanche après-midi d' œuvres tirées soit du théâtre russe, soit d'auteurs contemporains étant dans la "droite ligne" de cette atmosphère (prison/hôpital psychiatrique). Dire que l'esprit n'était pas "à la gaudriole" était de circonstance… Cette pièce m'a déconcertée par l'esprit d'incohérence trop marqué qui rendait le suivi de l'histoire "délicat" et par la "trop bonne humeur" du propos … (ce qui est un comble !) Un beau masque, un grand travail évident, mais je n'ai pas émergé de "mon goulag de perplexité"
Pour 2 Notes
Un jeu d'acteur incroyable couplé à un rôle de "transformiste" qui vous plonge directement dans la peau des personnages. On se laisse happer par l'histoire, par ces personnages touchant dont le jeu scène ente en interaction le publique. La mise scène sobre est efficace et vous plonge dans l'ambiance du bloc 6 de l'hôpital des aliénés.
Il y a 25/30 ans Radio France nous "régalait" pour ses 2 pièces du dimanche après-midi d' œuvres tirées soit du théâtre russe, soit d'auteurs contemporains étant dans la "droite ligne" de cette atmosphère (prison/hôpital psychiatrique). Dire que l'esprit n'était pas "à la gaudriole" était de circonstance… Cette pièce m'a déconcertée par l'esprit d'incohérence trop marqué qui rendait le suivi de l'histoire "délicat" et par la "trop bonne humeur" du propos … (ce qui est un comble !) Un beau masque, un grand travail évident, mais je n'ai pas émergé de "mon goulag de perplexité"
120, bis rue Haxo 75019 Paris