Ode à Médine s’inspire d’un fait divers qui a eu lieu en Turquie. Une mère, Magda, nous parle du meurtre de sa fille commis par son mari à travers la passion, voire l’obsession de ses plantes. Le père enterre Médine vivante car elle s’est adressée à des inconnus.
Sabine Revillet a su retranscrire le désarroi, la douleur de cette femme, sans pathos, ni larmoiement. Son écriture, incisive, poétique, drôle, d’une force à couper le souffle possède la puissance des grandes tragédies.
Un texte qui ose dire l’insoutenable et l’innommable. Un texte qui parle de crime d’honneur. Un texte qui parle d’amour et d’impuissance.
Un texte qui interroge la position de la femme face au pouvoir et la cruauté de l’être humain, la position de la mère et de la fillette qui grandit au cœur du foyer dans une société aux moeurs encore archaïque.
La voix et le corps de la comédienne Maïté Cotton n’ont pas de frontières, et sont en parfaite concordance avec ce texte universel. Ode à Médine parle du sort des femmes, de la violence que certaines d’entre-elles subissent encore au XXIème siècle. Comment peut-on de nos jours commettre encore ce type de crimes ? Ode à Médine ouvre aux dialogues, aux débats et à la réflexion...
Ce texte a reçu le soutien de la commission nationale d’aide à la création de textes dramatiques (CNT).
« De la poésie presque naïve, sensuelle et un peu folle, le spectacle bascule alors de plus en plus vers une tragédie âpre où l’innocence périt sous le coup de l’aveuglement et du fantasme. » Bruno Fougniès, Reg'arts
« Une impressionnante performance réaliste et poétique. C’est sans pathos, c’est simple et puissant. » Frédéric Perez, Spectatif
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