Non, je suis juste une meurtrière comme il en existe beaucoup.
Je suis peut-être votre voisine, un membre de votre famille ou même votre meilleure amie. Je suis là, toute proche de vous, l’air de rien. Mon secteur d’activité c’est le meurtre.
Mais avant de m’en aller, j’ai envie de m’expliquer. Je vous dois bien ça. Parce que si je suis célèbre, si j’existe enfin, c’est un peu grâce à vous…
Ogresse, est le portrait, l'auto-portrait, d'une tueuse en série, mais la plus gentille des tueuses en série. Une tueuse en série pleine d'empathie !
Le personnage d'Ogresse est fictionnel, évidemment. Mais il est né de tous les meurtres horribles, étranges, résolus ou pas résolus, qui ont défrayé la chronique judiciaire ces vingt dernières années. Une grande partie de l'opinion publique rejette les coupables de ces meurtres hors de l'humanité, les déclare des monstres, refusent d'essayer de les comprendre. Ce sont, certes, des monstres, ils sont coupables, mais ils font bel et bien partie de l'humanité.
Et une chose que permet le théâtre, c'est de montrer cette humanité monstrueuse, de nous la faire comprendre de l'intérieur. Ogresse est une pièce qui prend le plus possible le point de vue d'une tueuse ; comment elle se voit, comment elle se raconte, comment elle se ment.
Ce texte inédit, livre le parcours sanglant d’une tueuse en série en quête de sa propre existence.
Ogresse est un texte de Philippe Blasband, auteur belge connu pour ses nombreux écrits (romans, pièces de théâtre et scénarios…). Il est, par exemple, l’auteur/scénariste de Une liaison pornographique (Actes Sud-Papiers) texte porté à l’écran par Frédéric Fonteyne, Nathalie (Actes Sud-Papiers) réalisé par Anne Fontaine. Philippe a par ailleurs co-écrit le scénario du film Les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris…
Ses pièces sont jouées régulièrement en France et à l’étranger et particulièrement Les mangeuses de chocolat (Editions Lansman) sur les scènes depuis plus de 15 ans.
Philippe Blasband est également réalisateur. Il a écrit et réalisé quatre longs métrages.
Avec ce « seule en scène », il met en lumière, le trajet d’une femme, une tueuse en série. Il s’empare du mythe de l’ogresse et en fait un conte résolument contemporain à la frontière du fait-divers. Il sollicite ainsi l’imaginaire enfantin du spectateur, qui se confronte à la violence du monde moderne, du monde des adultes.
Ce « seule en scène » a été écrit pour la comédienne Marie Avril.
« Marie Avril porte avec talent et une sensibilité à fleur de peau le texte de Blasband. Un trouble au fond du regard, un sourire qui vire parfois, une moue mystérieuse ou un enthousiasme exagéré : la comédienne désarçonne et joue subtilement avec la notion de sincérité. » Pariscope
Un spectacle que je conseille à tout le monde : on est suspendu aux lèvres de la comédienne pendant une heure !
Un beau spectacle qui vaut le détour! Pendant une heure, je n'ai pas décroché. J'ai ri et j'ai eu un peu peur aussi parfois. J'avais proposé cette sortie à des amis ...qui ont tous été ravis. Merci !
Un spectacle que je conseille à tout le monde : on est suspendu aux lèvres de la comédienne pendant une heure !
Un beau spectacle qui vaut le détour! Pendant une heure, je n'ai pas décroché. J'ai ri et j'ai eu un peu peur aussi parfois. J'avais proposé cette sortie à des amis ...qui ont tous été ravis. Merci !
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