Un concert où plane l’ombre de Wagner et en écho aux représentations de Tristan et Isolde, ouvrage donné aussi au Théâtre des Champs-Elysées au mois de mai : une introduction avec Liszt, père de Cosima Wagner, la seconde épouse de Richard.
Puis Wagner lui-même, au travers de son passion pour Mathilde Wesendonck qui influencera la conception de Lieder portant son nom et inspirés par les légendes de Tristan et Iseult. Wagner lui-même baptisa deux des lieder de ce cycle d’Études pour Tristan et Isolde, explorant pour la première fois des idées musicales développées par la suite dans l'opéra. Ainsi Träume rappelle les mélodies du duo d'amour du deuxième acte, alors que dans Im Treibhaus (le dernier des cinq lieder à avoir été composé), le musicien y utilise des airs plus tard développés dans le Prélude du troisième acte. Au-delà, le style harmonique chromatique de Tristan est présent dans l’ensemble du cycle, lui conférant une belle unité.
Pour conclure, la Septième symphonie de Bruckner, celle composée par son auteur avec la ferveur du pressentiment de la mort de Wagner, le maître vénéré.
Au programme
Liszt : Orphée
Wagner : Wesendonck Lieder
Bruckner : Symphonie n° 7
15, avenue Montaigne 75008 Paris