Les origines du baroque sont multiples. C’est à Rome, par exemple, que le Français Marc-Antoine Charpentier fait son éducation musicale. Et c’est de retour à Paris qu’il est remarqué par Molière. Quant à Haendel, ses opéras triomphent dans toute l’Europe. Afin de contrer l’influence grandissante des musiciens italiens, il compose de nombreux opéras « déguisés » en oratorios, comme Semele. De son côté, Haydn s’empare de la forme du quatuor, presque par hasard. Du moins, c’est ce qu’il affirme. Et voici que naît la plus stimulante des expressions musicales ! Si l’Italien Galuppi, né sur l’île de Burano, au large de Venise, se fait l’ambassadeur du style galant, on lui attribue, par inadvertance, quelques oeuvres de Vivaldi. Entre Vénitiens...
Programme :
Haendel Despair no more shall wound me (Semele), Oh sacred oracles of truth (Belshazzar ), Ah ! Stigie larve (Orlando), Iris, hence away (Semele)
Haydn Quatuor à cordes n°5 en sol majeur
Galuppi Torna in quell’onda, extrait de la cantate La Scusa
Charpentier Ecce quomodo moritur
Vivaldi Cessate omai cessate
30, rue du Chevaleret 75013 Paris