Ourika ou le destin poignant d’une héroïne romantique noire condamnée à l’exclusion, figure féminine singulière, immortalisée par Claire de Duras. À partir de 15 ans.
À partir de 15 ans.
Tiré du roman Ourika de Claire de Duras (1823) - égérie de la Restauration, grande amie de Chateaubriand, et première écrivaine de la littérature française à donner la parole à une femme de couleur -, le spectacle Ourika raconte l’histoire authentique d’une petite sénégalaise, arrachée à l’esclavage puis ramenée en France à la veille de la révolution, pour être offerte à la comtesse de Beauvau qui l’élève comme sa fille au sein de l’aristocratie de la fin du 18ème siècle. La découverte une fois jeune adulte de son irréductible différence - la seule couleur de sa peau - et du rejet que cela signifie dans cette société qui lui a pourtant dispensé la meilleure éducation, la mènent au désespoir et à la mort.
La recrudescence, ces dernières années, de faits d’actualité en lien avec le racisme, l’exclusion et les discriminations en tout genre, nous a incitées à revisiter le spectacle, créé en 2016, dans une perspective plus contemporaine, et à en proposer une nouvelle approche. La mise en abîme du texte, par le truchement d‘une comédienne noire d’aujourd’hui qui le redécouvre et s’y confronte pour l’incarner, permet, en effet, de mettre en valeur toute sa modernité, son intemporalité et son universalité, tout en préservant la singularité d’un destin dont le caractère tragique fait étonnamment écho à toutes les violences des sociétés contemporaines.
« Très simplement et très sobrement mis en scène… Une retenue qui fait la force du spectacle. » Figaroscope
« On est à la fois subjugué par la force de l’écriture et par l’actualité du sujet. » Atlantico
« Un moment magique. » Froggy’s Delight
« Ces mots, ce jeu et cette mise en objet théâtral nous enveloppent, nous saisissent et nous révèlent une parole qui, encore aujourd’hui, cassent la baraque de la bien-pensance. » Webtheâtre
« Un millefeuille de perspectives, de sensations et d’émotions. » L’Insatiable
« Un texte d’une pure beauté au service d’une cause malheureusement toujours d’actualité. » Revue du Spectacle
Je ne connaissais pas Claire de Duras, ni son roman Ourika, paru en 1823. Ce spectacle nous en donne le texte, sobrement et subtilement interprété par Marie Plateau. C'est triste, j'ai eu maintes fois envie de pousser Ourika à la révolte. Il ne s'agit certes pas du tout de ce qu'aurait pu souhaiter Madame de Duras. Pour autant, son œuvre est réellement engagée et se singularise dans son conservateur XIXème siècle.
Comment ne pas être bouleversé par l'admirable interprétation toute en subtilité et en sincérité de Marie Plateau. Une enfant transplantée dès le plus jeune âge dans un milieu, certes favorisé mais à l'écart de la vie courante, n'a jamais eu conscience de "sa différence", jusqu'à ce qu'une conversation fortuite, ne la lui jette à la face. Elle se ressent comme déracinée non seulement de ses origines, mais également de l'humanité, et la douleur qui la submerge est si absolue qu'elle finira par l'anéantir. C'est beau et prenant.
Que j'ai aimé ce moment de théâtre raffiné, sensible et très émouvant sans être mièvre aucunement ! Un texte magnifique, une mise en scène (éclairages et musique) sublime et une interprétation tellement juste, qui parait si vraie qu'elle nous offre une réalité sublimée ! Le début de ce magnifique seule en scène n'est pas sans faire écho à la scène finale du cloître de Cyrano. La robe si élégamment portée par Marie Plateau, nous fait apparaître Joséphine de Beauharnais ; L'évocation de la Terreur, cette histoire d'amour "impossible", le drame de deux cultures en un seul corps et le rejet ... Tout est dit avec un humanisme sincère, authentique...vrai ! Je fus bouleversée et traversée par toutes sortes d'émotions!
Pour 3 Notes
Je ne connaissais pas Claire de Duras, ni son roman Ourika, paru en 1823. Ce spectacle nous en donne le texte, sobrement et subtilement interprété par Marie Plateau. C'est triste, j'ai eu maintes fois envie de pousser Ourika à la révolte. Il ne s'agit certes pas du tout de ce qu'aurait pu souhaiter Madame de Duras. Pour autant, son œuvre est réellement engagée et se singularise dans son conservateur XIXème siècle.
Comment ne pas être bouleversé par l'admirable interprétation toute en subtilité et en sincérité de Marie Plateau. Une enfant transplantée dès le plus jeune âge dans un milieu, certes favorisé mais à l'écart de la vie courante, n'a jamais eu conscience de "sa différence", jusqu'à ce qu'une conversation fortuite, ne la lui jette à la face. Elle se ressent comme déracinée non seulement de ses origines, mais également de l'humanité, et la douleur qui la submerge est si absolue qu'elle finira par l'anéantir. C'est beau et prenant.
Que j'ai aimé ce moment de théâtre raffiné, sensible et très émouvant sans être mièvre aucunement ! Un texte magnifique, une mise en scène (éclairages et musique) sublime et une interprétation tellement juste, qui parait si vraie qu'elle nous offre une réalité sublimée ! Le début de ce magnifique seule en scène n'est pas sans faire écho à la scène finale du cloître de Cyrano. La robe si élégamment portée par Marie Plateau, nous fait apparaître Joséphine de Beauharnais ; L'évocation de la Terreur, cette histoire d'amour "impossible", le drame de deux cultures en un seul corps et le rejet ... Tout est dit avec un humanisme sincère, authentique...vrai ! Je fus bouleversée et traversée par toutes sortes d'émotions!
8, rue de Nesle 75006 Paris