Après Derniers remords avant l’oubli de Lagarce et Push up de Schimmelpfennig au Théâtre de la Tempête, le Collectif Drao nous invite, pour sa quatrième création, à découvrir le monde insolite et grinçant de Petr Zelenka, auteur tchèque contemporain.
Pierre se réveille un matin, les poches pleines de cheveux de femme. Commence pour notre trentenaire, désespérément en quête de l’aimée et d’une prise sur le monde, une épopée (presque) ordinaire…
Parents, voisins, amoureuses, patron, c’est à une tribu que l’auteur donne vie, exposant notre “homme-éponge” à la déraison de ses semblables - torture des réunions familiales, inventions érotiques farfelues de l’ami, réveil du post-communisme – et à la rébellion des choses quand une couverture s’anime sous ses yeux.
Comment échapper au désarroi, à l’infinie tristesse, à la solitude ? Par la fantaisie et l’humour, répond Zelenka, qui maintient résolument ouvertes les portes du rêve et de la poésie. La pièce se déroule dans un principe de d'incertitude totalement jubilatoire : un parcours initiatique entre réalisme et fantastique, entre burlesque et onirisme.
" Le théâtre a toujours eu à voir avec la folie. C'est avoué très clairement avec Petites Histoires de la folie ordinaire et avec une formidable ironie, cet humour si particulier consubstanciel à l'esprit de Prague. Petr Zelenka nous enchante avec ses Petites Histoires de la folie ordinaire formidablement orchestrées par un collectif fertile, le DRAO. " Le Figaro
" L'auteur de cette pièce virevoltante, s'est visiblement nourri du théâtre de l'absurde, version tchèque. Il continue d'aimer la farce et la dérision. Et même le fantastique pour camper la difficulté d'être dans un monde qui a basculé. " Télérama
" C'est une de ces petites histoires que le collectif DRAO traite avec délicatesse et délectation. Il aime à saisir le passage presqu'imperceptible d'une réalité à une autre, dans une sorte de glissement infini. " L'Humanité
2, place Victor Hugo 94270 Le Kremlin-Bicêtre
Voiture : partir de la porte d'Italie, prendre la RN7 en direction de Villejuif. A la hauteur de la station de métro tourner à droite, avenue Eugène Thomas puis au 1er feu à gauche rue Jean Monnet.