La saison dernière, Jean-Louis Martinelli présentait Britannicus après s’être confronté avec bonheur à Andromaque en 2003, et Bérénice en 2006, il poursuit et achève le cycle Racine.
« Lorsque je lis Racine, ces vers m’apaisent, me calment. L’excès de violence accumulée en chacun des héros raciniens pousse la parole hors de leur bouche. Le silence les usait mais les préservait, la parole les délivre de l’excès d’humeur et les condamne.
L’expression mêlée du désir et de la culpabilité ronge Phèdre au cours de cette journée où la mort annoncée de Thésée pourrait être celle de tous les bouleversements (affectifs et politiques).
Tous les personnages sont liés les uns aux autres pour une singulière danse qui ne pourra que s’achever par la disparition de Phèdre et d’Hippolyte, laissant place à l’oubli et à la reconstruction d’un autre monde.
« La tragédie c’est l’histoire des larmes » et « il faut que le théâtre passe à travers les larmes », nous disent Antoine Vitez et Klaus Michael Grüber ».
Jean-Louis Martinelli, mars 2013
« Un beau travail inspiré et épuré pour son dernier spectacle en tant que directeur des Amandiers. » Philippe Chevilley, Les Echos, 26.11.2013
7, av. Pablo Picasso 92000 Nanterre
Voiture : Accès par la RN 13, place de la Boule, puis itinéraire fléché.
Accès par la A 86, direction La Défense, sortie Nanterre Centre, puis itinéraire fléché.
Depuis Paris Porte Maillot, prendre l'avenue Charles-de-Gaulle jusqu'au pont de Neuilly, après le pont, prendre à droite le boulevard circulaire direction Nanterre, suivre Nanterre Centre, puis itinéraire fléché.