Politichien est un révélateur indispensable pour comprendre les chemins escarpés de ceux qui aiment et désirent le pouvoir, rien que le pouvoir. Dès 12 ans.
Dès 12 ans.
Le Cardinal Mazarin a consigné par écrit des conseils très précis pour accéder et rester au pouvoir. Fort de son expérience, il énumère ainsi avec précision et sans ambiguïté ses conseils. Sur scène, un Politicien d’aujourd’hui reprend les enseignements du Cardinal, avec détachement de toute morale et un réalisme cynique. Il est accompagné d’une Servante silencieuse qui l’assiste dans toutes les tâches matérielles de sa vie quotidienne avec précision.
C’est un ballet où ces deux personnages révèlent ainsi concrètement comment le pouvoir s’exerce tant dans les mots que dans les actes. Un duo avec un Clown Blanc autoritaire et une Auguste proche de Buster Keaton.
Depuis 36 ans que je lis Le Bréviaire des Politiciens, je me dis qu’il faudrait un jour en faire quelque chose au théâtre. Et dans le même mouvement s’interroger sur l’une des vocations du théâtre qui me tient à coeur, en plus de celle du divertissement, du rire ou du rêve : la vocation de montrer une réalité qui est sous nos yeux, une réalité à laquelle nous sommes soumis malgré nous. Il m’est soudain apparu urgent d’exposer sur scène cette froideur parfois cynique de cet esthète du pouvoir qu’était le Cardinal Mazarin. Dire que rien ne change depuis que les hommes dirigent les hommes. Et montrer ce que nous sommes.
Ce que nous acceptons dans notre absolue servitude qui semble volontaire. Servitude sans doute due à notre paresse ou à notre négligence. Le Bréviaire des Politiciens est un texte d’une actualité brûlante et d’une efficacité chirurgicale pour comprendre les stratégies de ceux qui nous dirigent et de ceux qui aspirent à le faire…
Le Clown Blanc que l’on voit sur scène est la représentation traditionnelle du pouvoir, la Servante, tel un Auguste, représente le peuple. La relation est simple. Qui fait quoi ? Qui ordonne ? Qui accepte quoi ? Comment ce rapport de sujétion trouve-t-il sa justification et son issue ? Le théâtre peut et doit y apporter sa réponse.
François Jenny
François Jenny a pris le parti de revêtir l'habit du clown blanc personnage sérieux, intelligent et rationnel pour illustrer les propos de Mazarin, qui après 4 siècles, se révèlent d'une troublante actualité. Sa comparse, par sa présence, incarne l'humanité tout à la fois jouet et moyen de ces "grandes stratégies"... Le temps fait-il grand chose à l'affaire ? On peut se le demander...
François Jenny est très très bon dans ces "Mazarinades" et sa servante le sert sans mot dire du moins jusqu'a la fin dont elle aura le dernier.sa "bouille "de clown fardée à l'occasion pour cette monstrueuse parade au centre du cercle vicié et vicieux du monde médiatico politique.A l"épicentre, de gravité...si je ne fus pas emballée par le jeu de chaise,unique et pas musicale,j'ai tendu mes deux oreilles pour savourer le texte.J'ai aimé le jeu du comédien et le final. qui devrait donner à réfléchir à tous ces ambitieux,ces faux sincères,ces égocentrés, ces méchants Tartuffe qui pullulent dans le microcosme politique et "bien pensant,épris seulement des intérêts qui leur sont propresTrès bonne surprise donc ,moi qui redoutais l'ennui que m'occasionne d'ordinaire, les pièces contemporaines d'un certain genre.Ces "rois de la jongle",entre mensonges et contre vérités,bassesses et manipularions feront-ils école et pour combien de temps encore?Le peuple est à l'image du Rhinocéros il ne voit pas très bien mais s'il se sent floué, menacé ou si ,habilement manipulé,'il finit par voir rouge,ill charge , tête baissée,anéantissant tout sur son passage.
double performance 1) le comédien qui ressort tous les conseils écrits par le Cardinal Mazarin pendant une heure. C'est fort ....mais prise de tête car trop c'est trop 2) la comédienne qui fait un show avec le fauteuil pliant et sa danse ...:)
Pour 3 Notes
François Jenny a pris le parti de revêtir l'habit du clown blanc personnage sérieux, intelligent et rationnel pour illustrer les propos de Mazarin, qui après 4 siècles, se révèlent d'une troublante actualité. Sa comparse, par sa présence, incarne l'humanité tout à la fois jouet et moyen de ces "grandes stratégies"... Le temps fait-il grand chose à l'affaire ? On peut se le demander...
François Jenny est très très bon dans ces "Mazarinades" et sa servante le sert sans mot dire du moins jusqu'a la fin dont elle aura le dernier.sa "bouille "de clown fardée à l'occasion pour cette monstrueuse parade au centre du cercle vicié et vicieux du monde médiatico politique.A l"épicentre, de gravité...si je ne fus pas emballée par le jeu de chaise,unique et pas musicale,j'ai tendu mes deux oreilles pour savourer le texte.J'ai aimé le jeu du comédien et le final. qui devrait donner à réfléchir à tous ces ambitieux,ces faux sincères,ces égocentrés, ces méchants Tartuffe qui pullulent dans le microcosme politique et "bien pensant,épris seulement des intérêts qui leur sont propresTrès bonne surprise donc ,moi qui redoutais l'ennui que m'occasionne d'ordinaire, les pièces contemporaines d'un certain genre.Ces "rois de la jongle",entre mensonges et contre vérités,bassesses et manipularions feront-ils école et pour combien de temps encore?Le peuple est à l'image du Rhinocéros il ne voit pas très bien mais s'il se sent floué, menacé ou si ,habilement manipulé,'il finit par voir rouge,ill charge , tête baissée,anéantissant tout sur son passage.
double performance 1) le comédien qui ressort tous les conseils écrits par le Cardinal Mazarin pendant une heure. C'est fort ....mais prise de tête car trop c'est trop 2) la comédienne qui fait un show avec le fauteuil pliant et sa danse ...:)
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris