Pop corn

Paris 19e
du 28 février au 12 mars 2006
1h40

Pop corn

Un cinéaste, du genre indépendant et peu dupe du système s’est fait remettre l'Oscar du meilleur film pour un long métrage d'une extrême violence, qui est loin de faire l'unanimité. Au retour de la cérémonie, il se retrouve pris chez lui par un couple de tueurs à la fois mythomanes, crédules et fébriles qui semblent être tout droit sortis d’un de ses films. Le cinéaste et son entourage vont être entraînés dans une spirale infernale, violente, limite sanguinaire mais hilarante…

Une satire sociale
Note d’intention
Extraits
La presse

  • Une satire sociale

Un cinéaste, du genre indépendant et peu dupe du système s’est fait remettre l'Oscar du meilleur film pour un long métrage d'une extrême violence, qui est loin de faire l'unanimité. Au retour de la cérémonie, il se retrouve pris chez lui par un couple de tueurs à la fois mythomanes, crédules et fébriles qui semblent être tout droit sortis d’un de ses films : Vince et Candy, dont la spécialité est de tuer tout ce qui bouge. Le cinéaste sans remord et son entourage vont être entraînés dans une spirale infernale, violente, limite sanguinaire mais hilarante…

A la croisée de Transpotting ou de Pulp fiction au cinéma, Pop Corn provoque rires, peurs et exaltations par ses surprises, coups de feu, scènes torrides et réflexions, dans tous les sens de ce dernier terme.

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  • Note d’intention

Entre fiction et réalité, qui stimule le plus de violence et surtout qui influence l’autre ? Ne sommes-nous pas toujours victimes de ce qu’on émet ? Cette pièce me rappelle les propos de Mathieu Kassovitz: « Toute société a les crimes qu’elle mérite… »

Dans un contenu grave qui n’a jamais eu autant de résonance qu’aujourd’hui, l’écriture de Ben Elton est dynamique, piquante, parfois corrosive : elle laisse non seulement part à la distance et au rire, mais aussi à la surprise, à cette dé-mesure qui fonctionne si bien dans le genre dramatique et que constitue la dérision.
Pop Corn n’est pas seulement l’histoire d’un couple à la « Bonnie and Clyde », encore plus féru de crime et de sang et en quête d’identité, tout en restant pantin d’un système contemporain fictionnel violent et abrutissant.

C’est toute une satire sociale, du libéralisme, du capitalisme et de leurs travers dans lesquels, à l’image des Etats-Unis, nous sommes actuellement. Chaque personnage demeure isolé dans son parcours, ses inquiétudes et sa difficulté de pouvoir évoluer: le réalisateur enfermé par sa popularité, sa femme avec qui il a peu échangé, leur fille insouciante, mais aussi le producteur, face à ses obligations et réalités, et enfin cette comédienne qui a dû «draguer» pour avoir une chance de pouvoir jouer après avoir envoyé une montagne de lettres sans réponse.

Chacun dans une trajectoire et des objectifs très différents, les personnages restent d’égale importance et dénoncent, à leur manière, une solitude et une difficulté de pouvoir être, de (se) construire simplement. Ils affrontent tous ce système individualiste «névrosant» que la puissance médiatique stimule. La crudité du langage participe à l’impudeur impudeur de tous ces êtres qui, actuellement, veulent exister un peu aux yeux de l’autre, se faire remarquer, avoir enfin un impact sur l’autre.

Enfin Pop Corn aborde un fléau rencontré souvent en temps de crise et accentué en France actuellement :l’irresponsabilité. Chaque personnage rejette la faute sur l’autre : le laxisme de Douce sur ses parents et son éducation, les pulsions auto-destructrices de la mère sur le mari, la violence des jeunes tueurs psychopathes sur le réalisateur…

Les origines diverses des comédiens ajoute à la réalité quelques obstacles aux rapports, qui évidemment ne devraient pas exister dans ce système culturel ! La construction et le parcours obligatoire ou imaginé de leur personnage ont été esquissé puis mis en scène rapidement et simplement…C’est un vrai plaisir de travailler avec ces artistes prometteurs.

Jean Leloup

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  • Extraits

« Candy : Vous êtes sûr que ces crimes bien bandants qu’on voit dans vos films, avec pleins de musique rock par-dessus, vous êtes sûr que ça donne pas des idées à certains ?

Bob : Je ne sais pas, je ne peux pas le savoir…

Si un maniaque s’égare dans une salle où on projette mon film, je ne suis pas responsable de ce qui se passe dans sa tête…
Alors, est-ce que Hamlet pousse au génocide ? Est-ce que &Oelig;dipe roi oblige tous les hommes à coucher avec leur maman ?... »

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  • La presse

" Une comédie dramatique sur la puissance de l'induction et l'abérration de nos moyens d'action actuels. (…) Le théâtre engagé n'est pas mort et encore moins le théâtre qui explore nos sociétés. Pop-Corn est une pièce explosive de l'auteur anglais Ben Elton, représentée brillamment par la troupe de théâtre la Meute, dirigée par Jean Leloup. Un cinéaste, du genre indépendant et un peu dupe du système, s'est fait remettre l'oscar du meilleurs film pour un long métrage d'une extrême violence, qui est loin de faire l'unanimité. Pris en otage par un couple de tueurs plus violents et mythomanes que Bonnie et Clyde, le cinéasre sans remords et son entourage vont être entraînés dans une spirale infernale, violente, limite sanguinaire, mais hilarante… Pop-Corn aborde aussi un fléau rencontré souvent en temps de crise et accentué en France actuellement: l'irresponsabilité. Chaque personnage rejette la faute sur l'autre. Avec un jeu décapant, un rythme effréné, des comédiens très drôles, très différents et très engagés physiquement, cette version de Pop-Corn est corrosive et souvent explosive! Courrez les applaudir du 28 février au 12 mars, le détour en vaut la chandelle. Les comédiens prometteurs se donnent à fond, nous tiennent en haleine jusqu'à la fin… Fatalement réaliste ! " L'Humanité, 5 janvier 2006

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Sélection d’avis du public

RE: RE: Pop corn Le 8 mars 2006 à 15h56

J'y étais ce we et j'ai vraiment envie d'y retourner! EXCELLENT!

RE: Pop corn Le 3 mars 2006 à 18h08

Ouahhh Pop Corn nous explose à la figure! J'y étais hier soir et franchement c'est une sacré performance! Dommage que la salle soit petite...

Pop corn Le 1er mars 2006 à 12h27

Très bonne satire sociale, extrémement bien ecrite, servie par une troupe de comédien, remarquablement mise en scène. A découvrir le plus rapidement possible.

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RE: RE: Pop corn Le 8 mars 2006 à 15h56

J'y étais ce we et j'ai vraiment envie d'y retourner! EXCELLENT!

RE: Pop corn Le 3 mars 2006 à 18h08

Ouahhh Pop Corn nous explose à la figure! J'y étais hier soir et franchement c'est une sacré performance! Dommage que la salle soit petite...

Pop corn Le 1er mars 2006 à 12h27

Très bonne satire sociale, extrémement bien ecrite, servie par une troupe de comédien, remarquablement mise en scène. A découvrir le plus rapidement possible.

Informations pratiques

Deux Rêves

5, passage de Thionville 75019 Paris

  • Métro : Ourcq à 351 m
  • Bus : Ourcq - Jean Jaurès à 199 m, Jean Jaurès - Lorraine à 228 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Deux Rêves
5, passage de Thionville 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 12 mars 2006

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