Une vie de prof de sa vocation à sa chute. Quel mystère porte-il en lui. Un cours pas comme les autres.
Au-delà du personnage, c’est toute une profession que nous interrogeons. Le « prof. », incompris, et pourtant croisé plusieurs fois dans notre vie. Aussi fascinant par la place qu’il a pu occuper à un moment donné de notre existence que la morne indifférence qu’il peut susciter à l’âge adulte avant son retour quand nous devenons nous même parents…
Mal payé, mal aimé, mal formé, mal conseillé… Rares sont les professions qui cristallisent autant de maux et de mots. Pourtant l’enseignant est avant tout un citoyen lambda qui a juste envie d’être aimé. Par ses élèves, sa hiérarchie, sa famille. Peut-être s’y prend-il mal ? Peut-être n’a-t-il pas trouvé son mode d’expression ? Et si le théâtre, à la lisière de son métier et de sa frustration artistique était le mode idoine ? Et si, trop lassé d’être cet invisible « privilégié » qui n’a pas le droit de se plaindre, contrairement aux autres invisibles, il était poussé à commettre un acte irréparable, atroce, impardonnable, juste pour pouvoir crier son amour à la face du monde ?
... Que j'y suis retournée ce soir pour la seconde fois et j'ai apprécié mieux encore qu'à la première. J'ai eu l'occasion de dire au merveilleux comédien mon emballement pour le texte et l'interprétation. Je n'en ai pas perdu une seule miette, une seule seconde, happée, saisie et concentrée que j'étais. Monsieur Fardeau, si vous étiez, selon vos dires, en petite forme ce soir, sachez que vous en aviez le droit, car, n'étant ni monstre ni surhomme, votre statut de prof d'un soir, ne vous ôte en rien votre talent et n'a pas altéré la profondeur du propos. Demain sera un autre jour et vous serez à nouveau ce prof que nous avons connu ou que l'on croyait connaitre et que nous ne pourrons oublier, jamais. À vous revoir Monsieur le Professeur !
C'est pas toujours plus amusant "en saignant"! Qu'il est" Monstrement ""talentueux ce Monsieur Fardeau dans la peau de ce prof. Passion désabusée mais viscéral attachement à la mission qui est, était la sienne, sorte de soldat inconnu ayant la culture pour seule arme. Le cœur en vrille et la tête qui éclate. Un beau jour rien ne va plus...il crache le feu, il se libère et la prison à l'acte final! La rédemption par le théâtre, la trouvaille de génie. Genest est le Saint patron des comédiens ,pas des assassins et des tueurs de masse. Complexité de l'être humain , paradoxe du comédien sur la grande scène de la vie. Le plus beau de tous les métiers du monde....Prof, demandez l'programme… On se lève tous pour le...maître mais ça c'était avant, quant aux passeurs ,voyez toute leurs humanités...réduites en poudre . La littérature ,ouais dans les hall de gare, le latin et le grec...le lycée" Bouffon" c'est pas ma came à moi! Camille Sée? et ta sœur… Un comédien remarquable, un texte habité, hélas pas si daté que cela. Jean Piat, l'immense Jean Piat le fut en son temps, ce Prof et c'est à Eric Fardeau que la charge est revenue. Une passation qui s'est faite en belle intelligence, respectueuse de la scène avec panache et l'émotion toujours intacte! REMARQUABLE en tous points. Passionnant , instructif ,ô combien...Au de la du réel et ce n'est pas de la science-fiction, enfin ça se discute!
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... Que j'y suis retournée ce soir pour la seconde fois et j'ai apprécié mieux encore qu'à la première. J'ai eu l'occasion de dire au merveilleux comédien mon emballement pour le texte et l'interprétation. Je n'en ai pas perdu une seule miette, une seule seconde, happée, saisie et concentrée que j'étais. Monsieur Fardeau, si vous étiez, selon vos dires, en petite forme ce soir, sachez que vous en aviez le droit, car, n'étant ni monstre ni surhomme, votre statut de prof d'un soir, ne vous ôte en rien votre talent et n'a pas altéré la profondeur du propos. Demain sera un autre jour et vous serez à nouveau ce prof que nous avons connu ou que l'on croyait connaitre et que nous ne pourrons oublier, jamais. À vous revoir Monsieur le Professeur !
C'est pas toujours plus amusant "en saignant"! Qu'il est" Monstrement ""talentueux ce Monsieur Fardeau dans la peau de ce prof. Passion désabusée mais viscéral attachement à la mission qui est, était la sienne, sorte de soldat inconnu ayant la culture pour seule arme. Le cœur en vrille et la tête qui éclate. Un beau jour rien ne va plus...il crache le feu, il se libère et la prison à l'acte final! La rédemption par le théâtre, la trouvaille de génie. Genest est le Saint patron des comédiens ,pas des assassins et des tueurs de masse. Complexité de l'être humain , paradoxe du comédien sur la grande scène de la vie. Le plus beau de tous les métiers du monde....Prof, demandez l'programme… On se lève tous pour le...maître mais ça c'était avant, quant aux passeurs ,voyez toute leurs humanités...réduites en poudre . La littérature ,ouais dans les hall de gare, le latin et le grec...le lycée" Bouffon" c'est pas ma came à moi! Camille Sée? et ta sœur… Un comédien remarquable, un texte habité, hélas pas si daté que cela. Jean Piat, l'immense Jean Piat le fut en son temps, ce Prof et c'est à Eric Fardeau que la charge est revenue. Une passation qui s'est faite en belle intelligence, respectueuse de la scène avec panache et l'émotion toujours intacte! REMARQUABLE en tous points. Passionnant , instructif ,ô combien...Au de la du réel et ce n'est pas de la science-fiction, enfin ça se discute!
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