Quand j’avais 5 ans…

du 12 au 15 mars 2005
2H30

Quand j’avais 5 ans…

Ce récit, raconté par un petit garçon de 8 ans, nous dérange et nous bouleverse… Gil est victime de la bêtise des adultes qui transforment ses rêves en symptômes cliniques et son amour en attentat.
A cause de ce qu’il a fait à Jessica, il est enfermé à la résidence home d’enfants “Les Pâquerettes”, dans un univers médical où la sensation de culpabilité l’amène au mutisme…

Présentation
Note d'intention

Howard Buten, alias le clown Buffo, est l’auteur de Quand j’avais 5 ans, je m’ai tué roman au succès phénoménal, qui raconte une histoire d’amour entre deux enfants, une histoire drôle et tragique qui parle à l’enfant qui est en nous.

Ce récit, raconté par un petit garçon de 8 ans, nous dérange et nous bouleverse… Gil est victime de la bêtise des adultes qui transforment ses rêves en symptômes cliniques et son amour en attentat.
A cause de ce qu’il a fait à Jessica, il est enfermé à la résidence home d’enfants “Les Pâquerettes”, dans un univers médical où la sensation de culpabilité l’amène au mutisme…

Lucie Tiberghien, qui fut notamment l’assistante de Jacques Lassalle, a choisi d’adapter ce roman pour mettre en scène sept comédiens et un danseur. Gil et Jessica seront incarnés par deux comédiens très talentueux, issus du Conservatoire Supérieur National d’Art Dramatique de Paris. 

Sur toile de fond d’une Amérique prise dans la mouvance irrationnelle de la chasse aux sorcières, Lucie Tiberghien mettra en lumière la perte de soi dans l’autre, la peur, le sentiment d’aliénation, la détresse, l’égarement de nos sociétés, mais surtout la beauté de l’imaginaire lié au monde de l’enfance.

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"(…) Se demander la question inévitable mais que l’on voudrait tant éviter, pourquoi ? Et bien avant tout, parce qu’on a le désir. N’est-ce pas suffisant ? Cette conviction n’est-elle pas suffisante ? Non, sûrement pas. Il faut pouvoir l’articuler ce désir, il faut pouvoir l’expliquer cette conviction, avec arguments et preuves à l’appui. Mais mon dieu, si je savais le faire ça, je serais écrivain, pas metteur en scène ! Si je savais user des mots pour dire cette peur sourde, indicible et inexprimable de la mort et du néant qui si souvent jaillit en moi et qui me fait sentir si proche du petit Gil, je ne choisirais pas cette œuvre pour la mettre en scène, j’en écrirai une autre. Si je savais exprimer clairement pourquoi, comme Gil et Jessica, quand tout dans le monde qui m’entoure (Etats-Unis, post 11 septembre 2001) me paraît irréel et quand personne dans ce monde semble vouloir ou être capable de répondre aux questions qui pourtant me tourmentent, c’est dans les histoires des autres, des héros de roman et de pièces de théâtre que je me réfugie et cherche ma vérité, ou alors, pourquoi souvent, comme Gil et Jessica, je pressens que la seule chose qui pourrait rassurer, c’est la perte de soi dans l’autre, avec l’autre, le corps à corps, si tout cela je savais l’expliquer je serais psychologue, pas metteur en scène.

Si je savais exprimer ma fascination pour l’Amérique des années cinquante, prise dans la mouvance folle, irrationnelle, absurde de la guerre froide et de la chasse aux sorcière, Amérique on ne peut plus prude qui interdit que l’on montre Elvis à la télévision et qui hurle déjà haut et fort « ce qui n’est pas avec nous est contre nous », Amérique prise dans la peur panique d’être anéantie par, à l’extérieur, « les méchants » communistes et à l’intérieur, tous les dissidents qu’ils soient eux aussi communistes ou simplement fous ou tristes ou gays ou noirs, ou différents… si je savais exprimer clairement pourquoi cette Amérique-là, l’Amérique du petit Gil, l’Amérique dans laquelle il se débat, me fascine, et pourquoi il me semble important, très important dans le contexte actuel, de repenser à cette Amérique là et de se dire : comment est-ce possible qu’en 2003 on en soit encore là, je serais politicienne, pas metteur en scène…"

Lucie Tiberghien

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Informations pratiques

Théâtre Suresnes - Jean Vilar

16, place Stalingrad 92150 Suresnes

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant Vestiaire
  • Tram : Suresnes Longchamp à 2 km
  • Bus : Stalingrad à 18 m, Place de Stalingrad à 82 m, Stresemann à 191 m, Place de la Paix à 331 m, Les Mazurieres à 377 m
  • Transilien : Suresnes Mont Valérien à 2 km
  • Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.

    Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.

    La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.

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Plan d’accès

Théâtre Suresnes - Jean Vilar
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Spectacle terminé depuis le mardi 15 mars 2005

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