Dans une Amérique marquée par la question raciale, trois avocats sont sollicités pour défendre un blanc, accusé de tentative de viol sur une jeune femme noire. Dans cette pièce, à l'écriture puissante, directe, profondément humaine et percutante, nous suivons une enquête, entre séductions, ruses et manipulations. Un grand choc, passionnant et jubilatoire.
Race est la nouvelle pièce de David Mamet. Elle vient d’être jouée 350 fois à Broadway, de novembre 2009 à septembre 2010, à l’Ethel Barrymore Theatre, dans la mise en scène de l’auteur, avec en tête de distribution, James Spader. La Comédie des Champs-Elysées en effectue la création mondiale hors Etats-Unis, dix-sept productions étant déjà programmées dans différents pays.
David Mamet présente ainsi sa pièce dans le New York Times, dans le style net et offensif qui est le sien : « Dans ma pièce, un bureau d’affaires tenu par trois avocats, deux noirs et un blanc, est sollicité pour défendre un blanc, accusé de tentative de viol sur une jeune femme noire. Tout repose sur des mensonges. Lorsque le mensonge est avéré, la pièce est finie. ».
La force et la beauté de la pièce tiennent à la puissance de son style et à la rigueur éthique de son propos. On est frappé par l’économie d’écriture, l’autorité concise, tranchante, impitoyable dans la manière d’exposer les faits et les motifs propres à chaque personnage.
L’auteur est pleinement maître des secrets qui sous-tendent chaque mot, vérités ou mensonges. Tout au long de ce qui se pose d’entrée comme une lutte permanente et immaîtrisable, une enquête quasi policière, la dénonciation de toutes sortes de manipulations et de dominations. Peu à peu, insensiblement, lois et principes s’avèrent incertains ou douteux, dès que le fait - parfois le fantasme - racial y est mêlé…
Renversant les schémas habituels, la peau blanche devient, consciemment ou non, l’objet de haines inédites. Les Etats-Unis deviennent-ils le pays où il fait mal d’être blanc ?
La pièce est composée dans une grande économie de style, avec une simplicité musicale. Le langage, l’exposé des enjeux et la conduite de l’action, sont directs, sans ornements, sans la moindre pause.
C’est enfin une pièce traitant d’un sujet puissant, sans parti pris, ni violence gratuite, sans démagogie. La pièce n’est pas de l’ordre du théâtre à thèse, ni du théâtre militant.
Un seul décor, unité de temps et (presque) de lieu. Il est conçu par Jacques Gabel. Lumières Jean-Pascal Pracht. Trois comédiens et une comédienne sont en scène. Deux noirs, deux blancs.
Adaptation et mise en scène Pierre Laville, assisté d'Antoine Courtray.
Pierre Laville
« On suit sans ennui cet affrontement pervers. Notamment parce que chacun des personnages est faux, dupe de ses propres mensonges. Note : 8/10. » Christophe Barbier, L'Express
Quelle déception aussi ! Sujet très intéressant mais texte peu profond. A part une ou deux répliques qui résonnent et poussent à la réflexion...Dommage ! Le thème racial aurait pu être passionnant et amener à une réelle réflexion. Ma grande déception vient de Yvan Attal qui est pour moi, un très bon acteur de cinéma et un homme dont les choix de films, de paroles, d'engagement et de vie, m'ont toujours interpelée positivement. Je suis déçue qu'il ait adhéré à ce texte si léger par rapport à l'importance du sujet. Déçue par sa prestation. C'est lui qui tient la pièce, par son jeu, car les autres acteurs sont sans saveur. C'est tout. C'est un acteur de théâtre moyen moins. Je me suis ennuyée.
quelle deception ! c'est terne sans émotion une mise en scéne figée , des comediens à part I.ATTALL qui, lu,i donne corps à son personnage, transparents qui recitent un texte plus qu'ils ne le jouent dommage que tel sujet soit si mal présenté
Super soirée. Pièce écrite avec finesse !! C'est dommage qu'il n'y en ai pas plus souvent. Le dialogue avec la secrétaire et Yvan Attal est savoureux et à méditer. Merci.
Quelle déception aussi ! Sujet très intéressant mais texte peu profond. A part une ou deux répliques qui résonnent et poussent à la réflexion...Dommage ! Le thème racial aurait pu être passionnant et amener à une réelle réflexion. Ma grande déception vient de Yvan Attal qui est pour moi, un très bon acteur de cinéma et un homme dont les choix de films, de paroles, d'engagement et de vie, m'ont toujours interpelée positivement. Je suis déçue qu'il ait adhéré à ce texte si léger par rapport à l'importance du sujet. Déçue par sa prestation. C'est lui qui tient la pièce, par son jeu, car les autres acteurs sont sans saveur. C'est tout. C'est un acteur de théâtre moyen moins. Je me suis ennuyée.
quelle deception ! c'est terne sans émotion une mise en scéne figée , des comediens à part I.ATTALL qui, lu,i donne corps à son personnage, transparents qui recitent un texte plus qu'ils ne le jouent dommage que tel sujet soit si mal présenté
Super soirée. Pièce écrite avec finesse !! C'est dommage qu'il n'y en ai pas plus souvent. Le dialogue avec la secrétaire et Yvan Attal est savoureux et à méditer. Merci.
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