Elisabeth Leonskaja voyage de Mozart, Chopin à Schumann.
La grande Dame du piano fut la partenaire musicale de Sviatoslav Richter qui reconnut en elle son alter ego par l’intensité de son jeu et sa connaissance intime du répertoire pianistique dont elle est une passeuse unanimement saluée. Après plusieurs soirées en bonne compagnie des Streichquartett der Staaskapelle Berlin, la voici de retour en solo pour un nouveau voyage dans des contrées bien diverses.
Pour débuter, Mozart et sa sonate K. 576. Nous savons par ses lettres, que Mozart avait résolu au cours de l’été 1789 de composer six nouvelles sonates pour piano faciles pour la princesse Friederike de Prusse. Seule la sonate ré majeur K. 576 vit le jour et elle est tout sauf « facile » ! Bien au contraire elle exige une extraordinaire dextérité et pourrait bien être la sonate techniquement la plus difficile de Mozart.
Suivront deux pièces de Schoenberg et Berg, rythmées par deux Nocturnes et une Polonaise-fantaisie de Chopin. Les six pièces pour piano, ces « miniatures » (5 minutes au total) sont contemporaines de la sonate n° 1 de Berg et donnent à entendre un style purement dépouillé en réaction à la grande forme instrumentale, celle justement développée par les Études symphoniques de Schumann de l’op. 13 qui restent, elles, parmi les pages pour piano seul du musicien parmi les plus populaires et une parfaite illustration des « études en forme de variations ».
Mozart Sonate n° 18 K. 576
Schoenberg Sechs kleine Stücke op. 19
Chopin Nocturne op. 55 n° 1, Nocturne op. 27, Polonaise-Fantaisie op. 61
Berg Sonate op. 1
Schumann Études symphoniques op. 13
15, avenue Montaigne 75008 Paris