Ces quatre contes : Les Tombales, L’inconnue, La chevelure, L’épave, témoignent de la précision avec laquelle Maupassant s’attache à observer les femmes et l’intérêt qu’il porte à leurs diverses existences.
« Comme elle est superbe l'apparition de la chair après la chute du corsage, et combien troublante la ligne du corps devinée sous le dernier voile ! »
Maupassant, « misogyne primaire », homme sensible, aime les femmes d'une manière passionnelle. Illustrant cette quête d’amour avec beaucoup d’esprit et d’humour, il met en scène des personnages qui alternent les rôles de «dompteur-dompté» et «chasseur-chassé». Maupassant rit de lui-même, des hommes, des femmes et de leur étrange ballet amoureux. Avec lucidité et ironie, il nous montre des hommes affirmant avoir croisé le « grand » amour mais n’avouant surtout pas qu’ils sont incapables de le vivre.
Les trois interprètes de cette joute verbale et musicale réinventent ces contes où sensualité, charme et humour nous renvoient à nos propres fantasmes amoureux.
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