Pièce écrite au plateau à partir du roman Rodez-Mexico de Julien Villa. Marco le jardinier veut chasser la fiction en devenant le sous-commandant Marcos ! Quitte à mentir et à inventer son propre mythe.
Simple jardinier communal à Rodez, Marco décide un beau jour d’occuper le rond-point en face de chez lui en signe de protestation contre la démolition prochaine de son pavillon, dernier vestige au milieu de la zone industrielle. Très vite le glissement opère du rêve à la réalité pour cet apprenti lecteur de Marx. Nouveau guérillero zapatiste dans son pavillon devenu « la realidad », Marco Jublovski n’est autre que le sous-commandant de Rodez. Le voilà parti en croisade, affublé d’un passe-montagne, armé d’un « fusil à cauchemar » pour combattre la fausseté du monde avec sa bande de potes et son groupe d’anarco-mariachis. Le geste est fou mais comment faire autrement ?
Dans cette tragicomédie, Je est un autre. Après Philip K. Julien Villa poursuit sa quête du Don Quichotte moderne. Ici, Don Quichotte mythomane, véritable chasseur de mythe selon Artaud. D’abord née de l’écriture d’un roman et d’une marche collective, la fiction sera tissée d’analogies et de références à l’art brut, à l’image du plateau recyclé, en transformation permanente.
Dans une langue au souffle épique, nous suivrons les tribulations d’un jardinier devenu révolutionnaire. Viva l’armée zapatiste de Rodez !
« Julien Villa s’est plongé dans les écrits de Marx pour son rôle dans Le Capital et son singe de Sylvain Creuzevault, et il le fait découvrir à Marco, également séduit, à travers La Loi sur le vol de bois. Rodez-Mexico parle de la colère d’une génération désenchantée, de son élan de vie et de son goût pour le fantasque. Le “Ya Basta !” zapatiste est devenu rodézien.” » Libération – Charline Guerton-Delieuvin
« Les heures passées à lire Rodez-Mexico sont un régal ! On sourit, on rit franchement : la scène de l’interview du journaliste de France-Bleue par la bande de Marco, sur un parking de supermarché en plein soleil, qui met les nerfs du journaliste à vif, est hilarante, comme la scène de la rencontre entre Marco et sa reine punkette Maria, avec ses dialogues décalés et poétiques... » État Critique – Audrey Bigel
« Avec ce premier roman, Julien Villa réussit un pari que l’on aurait pu de prime abord juger impossible : bâtissant une farce carnavalesque de haute volée, dont les héroïnes et héros seraient évidemment appelés des « bons à rien » par la vulgate aux commandes de notre monde, (…) il mobilise avec une verve folle les figures bien réelles du Mexique révolutionnaire (…), avec leur capacité rarissime à relier les luttes entre elles, à faire de la résistance un mot riche et fort, à actualiser un héritage révolutionnaire authentique tout en cherchant l’harmonie avec la nature et avec le vivant, loin des avidités coutumières et banalisées. » Charydbe 27 : Le Blog – Hugues
« Le récit se développe en trois parties avec une narration qui s'enivre peu à peu au fil d'une effervescence révolutionnaire qui semble faire écho aux espoirs démocratiques incarnés il y a peu dans les mouvements des gilets jaunes de la part de personnes à l'instar du protagoniste de cette histoire qui se sont tardivement éveillés à la conscience de l'iniquité sociale. » Le Club Médiapart – Cédric Lépine
« Julien Villa nous est présenté comme comédien et metteur en scène. Pour son premier roman, à la lecture duquel on se demande parfois jusqu’à quel point il regrette de ne pas avoir été prénommé Pancho, on peut déjà lui donner acte qu’il a cherché une voie vraiment originale. » Le Télégramme – Stéphane Bugat
Un merci colossal à l’équipe de la Propagande asiatique (quel beau nom;) pour nous avoir embarqué dans ce merveilleux voyage de Rodez à Mexico, la formidable fraîcheur de ses personnages, la loufoquerie, la distance et la chute qui nous laisse sonnés, retour au réel. C’est in fine la gorge serrée que l’on vous applaudit à tout rompre, merci encore. Revenez vite Don Quichottes contemporains.
Un merci colossal à l’équipe de la Propagande asiatique (quel beau nom;) pour nous avoir embarqué dans ce merveilleux voyage de Rodez à Mexico, la formidable fraîcheur de ses personnages, la loufoquerie, la distance et la chute qui nous laisse sonnés, retour au réel. C’est in fine la gorge serrée que l’on vous applaudit à tout rompre, merci encore. Revenez vite Don Quichottes contemporains.
Excellente pièce engagée de Julien Villa, toute en poésie, musique et contestation. Une véritable justesse d'écriture des personnages sur une rencontre entre deux mondes un Aveyron des zones sacrifiées par le capitalisme et un Mexique révolutionnaire marxiste. Un savant mélange, teinté d'humour, avec une mise en scène efficace.
Pour 3 Notes
Un merci colossal à l’équipe de la Propagande asiatique (quel beau nom;) pour nous avoir embarqué dans ce merveilleux voyage de Rodez à Mexico, la formidable fraîcheur de ses personnages, la loufoquerie, la distance et la chute qui nous laisse sonnés, retour au réel. C’est in fine la gorge serrée que l’on vous applaudit à tout rompre, merci encore. Revenez vite Don Quichottes contemporains.
Un merci colossal à l’équipe de la Propagande asiatique (quel beau nom;) pour nous avoir embarqué dans ce merveilleux voyage de Rodez à Mexico, la formidable fraîcheur de ses personnages, la loufoquerie, la distance et la chute qui nous laisse sonnés, retour au réel. C’est in fine la gorge serrée que l’on vous applaudit à tout rompre, merci encore. Revenez vite Don Quichottes contemporains.
Excellente pièce engagée de Julien Villa, toute en poésie, musique et contestation. Une véritable justesse d'écriture des personnages sur une rencontre entre deux mondes un Aveyron des zones sacrifiées par le capitalisme et un Mexique révolutionnaire marxiste. Un savant mélange, teinté d'humour, avec une mise en scène efficace.
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.