C’est l’histoire d’une fille qui décide de suivre un homme « tout frais séduit » à l’autre bout du monde. On aimerait croire à une love story, mais l’expérience tourne vite au cauchemar. À elle seule, Marie Mengès, incarne des personnages féminins intemporels et les fait coexister successivement dans une expérience « schizoscénique » où elle passe du « glamour » au « romanesque de série B », de la « femme louve », à la « copine éplorée », du « conte de fée » au « film gore »… à un rythme effréné !
Cet OTNI (objet théâtrale non identifié) explore d’une façon contemporaine, entre fleur bleue et hilarité, les méandres de la passion, conjuguée au féminin « pluri-elles ». Au-delà de la performance scénique, un état des lieux de la femme, du sexe et des idées reçues au XXIème siècle.
Avec Ruwen Ogien, philosophe et auteur - notamment, de “la liberté d’offenser” (La Musardine), de “l’éthique aujourd’hui” (Gallimard) et de “Penser la pornographie” (PUF) – Marie Mengès s’interroge sur « qui a peur des représentations sexuelles aujourd’hui ? »
Voici ce que Ruwen Ogien dit de la pièce : « Secousses internes est un OTNI : objet théâtral non identifié. Ce n’est pas une performance. Ce n’est pas un show. Ce n’est pas un monologue. C’est une suite d’expériences avec la voix, le corps, quelques objets. Confession personnelle ou clichés de midinette ? Histoire intime ou fait divers pioché dans un magazin ? Récit ou ressassement ? Choeur ou monologue ? C’est drôle et inquiétant. Il y a de la violence et de la folie, du rire et de l’ironie. Entre le conte de fées et le film gore, le rêve et le cauchemar, le récit sensé et le délire, le réel et le virtuel, le normal et le pathologique, Marie Mengès et Jacky Katu proposent une pièce sans amarres où se dessine notre époque incertaine. »
94, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris