Après un long travail d’enquête auprès de lieux dans lesquels la beauté peut sembler secondaire : EHPAD, centres d’oncologie, d’hébergement d’urgence, Margaux Eskenazi imagine le récit sublime et drôle des corps à la marge.
Dans une société validiste qui n’en finit plus de tresser les injonctions en matière d’image, qu’advient-il de celles et ceux qui tombent ? Qui se préoccupe des corps âgés, malades, traumatisés, gros, multiples, hybrides ou précaires échouant à répondre aux codes de la beauté normative.
Cabaret interactif ou mega soin, Si Vénus avait su prend la forme d’une ode à nos vulnérabilités, à nos corps cicatriciels. Une ode aux socio-esthéticiennes aussi, qui consacrent leur vie au soin de l’autre et à la réparation où le toucher devient une matière à tisser du lien social pour apaiser et réconcilier.
« Avec pas grand-chose et des acteurs épatants, Margaux Eskenazi fait valser cœurs et corps en se fichant pas mal des injonctions à la beauté et à la jeunesse de nos sociétés apeurées par la maladie et le vieillissement. Drôle et régénérant. » Télérama
« Il se dégage de Si Vénus avait su une belle âme et une grande sincérité (...). Avec une légèreté habilement calculée qui permet d’éviter d’ajouter du pathos à des situations déjà dramatiques, Margaux Eskenazi et Sigrid Carré-Lecoindre parviennent à traiter ce sujet en or avec la plus grande des délicatesses. » Sceneweb
« Un bel hommage aux socioesthéticiennes qui, par leur soin et leur écoute, réparent les âmes et allègent les corps des injonctions. (...) Dans de beaux enchaînements de numéros chantés ou narrés, alternant humour, poésie et émotion, les deux artistes déploient leur talent pour faire naître une galerie de portraits magnifiques. Ce spectacle aux résonances très fortes, dépose alors sur les cœurs un baume salvateur. C’est beau ! » L'Œil d'Olivier
« L’émotion est palpable tout au long de la pièce, elle nous étreint le cœur et les mains, et nous invite in fine à prendre soin de nous, à nous toucher, à nous aimer. Un spectacle dont on ne sort pas indemne, pour le meilleur. » La Provence
« Un spectacle profond et tendre (...) qui nous apaise, nous réconcilie et rétablit une confiance en notre corps (...). Ce spectacle est véritablement comme une caresse au corps et à l’âme. » Culture-Tops
Eulalie : Des passeuses,— Voilà ce que nous sommes, nous, les socios, seulement — Il faut savoir se protéger aussi, parfois, des miroirs, des transferts. Parce qu’on va pas se mentir — le miracle, c’est pour les récits. Et c’est pas évident de rester droit dans ses bottes quand on voit partir des femmes de son âge, avec des gosses petits, qui pourraient être les nôtres. Quand on voudrait pleurer avec les familles, parfois, mais que notre JOB — c’est de porter leurs larmes.
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