Résumé
Mise en scène
Note d'intention
C’est tombé sur eux… Après des siècles de tranquillité, voici sans doute le début de la fin de la suprématie masculine. Deux hommes vont affronter, devant nous, la terrible crise contemporaine de l’identité masculine.
Pour le premier, la crise surgit au sein du couple. Enlisé dans une tradition masculine d’homme insensible, peu démonstratif et parfois machiste, ce mari est sommé par son épouse de comprendre que « tous les hommes efféminés ne sont pas gays » - et de changer…
Le deuxième homme n’est autre que le comédien qui interprète le rôle du mari. Il doit, quant à lui, supporter une metteur en scène et ses idées reçues sur les hommes - idées qu’elle semble avoir emprunté à un best-seller expliquant que les hommes et les femmes viennent de planètes différentes…
Lancés sur la voie périlleuse de l’apprentissage et de la métamorphose, nos deux hommes cherchent à quels saints se vouer. Mais qui faut-il écouter ? Epouse désabusée, psy à quatre sous, prof de mécanique féminine, habilleuse, metteur en scène, parents modèles, prédicateur pour hommes manqués : ils sont tous là, bien décidés à les aider… Et le danger est là. Pour échapper à leur image et se trouver, les voilà donc engagés dans deux voies qui s’entrelacent dans un tortueux canevas - dont ils ne sortiront que s’ils parviennent d’abord à s’écouter eux-mêmes.
Alors qu’est-ce qu’ils attendent ces mecs ? La libération de l’homme ?
Scènes brèves, ruptures, apartés, interludes : Si j’étais un homme se présente comme un savant canevas où s’entremêlent les histoires, où se suivent les personnages et les situations, et où se croisent les genres. Afin de respecter ces effets et ce rythme, le choix de seulement deux comédiens « multifacettes » s’impose pour assurer la légèreté et la rapidité de ces changements. Une attitude, un tic, un accessoire, une ambiance lumineuse suffisent à situer le spectateur (on joue / on ne joue plus). Pas de répit, pas de temps mort, ni d‘installation dans la mise en scène, à l’instar du parcours de nos deux sujets masculins, qui subissent cet exercice imposé.
Pour faciliter cette dynamique, la scénographie se veut donc dépouillée et astucieuse : un canapé (repère essentiel du couple), un stockman (mannequin de tailleur - repère de la metteur en scène et de l’épouse), une table de maquillage (repère du comédien), un rideau mobile (dissimulant ce qu’on ne saurait voir). Aidés de quelques accessoires symboliques, ces éléments nous permettent de visiter sept décors.
Impossible de ne pas remarquer un phénomène récent de notre société : les hommes se cherchent… les hommes « ne sont plus ce qu’ils étaient »… ne se reconnaissent plus… Leur image vacille, leurs repères s’estompent… bref, impossible de ne pas avoir croisé autour de soi, l’un des symptômes de ce qu’il est désormais convenu d’appeler la fameuse crise de l’identité masculine.
Difficile d'être un homme aujourd'hui ?
Notre société assiste sans doute à un bouleversement sans précédent dans l’histoire des relations hommes-femmes. Véritable séisme sociologique, la libération de la femme a sans doute largement contribué à ce grand dérangement de l’ordre établi, dont les hommes semblent aujourd’hui seulement percevoir l’ampleur. Mais le constat s’impose sous forme d’une interrogation inattendue: difficile d’être un homme aujourd’hui ?
Attention : hommes en crise...
Rares sont les hommes qui abordent spontanément et franchement cette épineuse remise en question. Face à cette pudeur, Si j’étais un homme met les pieds dans le plat et concentre sur un plateau les troubles très contemporains de l’identité masculine. Sans nier l’importance des enjeux sociaux, cette comédie se penche avant tout, sur les petits et grands tracas intimes de la sphère privée.
Autour de deux principaux sujets masculins, huit personnages entrent en scène. Et rapidement apparaît la véritable préoccupation générale : Les hommes peuvent-ils vraiment changer ? (et comment ?). La parole est donnée… : hommes, femmes, conseillers, (ré-) éducateurs, « progressistes » ou « réactionnaires »… autant de judicieuses réponses aux terribles interrogations qui tourmentent nos deux protagonistes.
Mais la quête de la féminité n’est-elle pas une fausse piste ? Un homme doit-il craindre de perdre sa virilité ? Et qu’est-ce que la virilité ? Rien de plus risqué que de chercher son identité à travers le regard et le désir, voire les fantasmes des autres. Sur le chemin chaotique de la remise en question, qu’il parte de l’assurance virile pour l’un de nos « héros », ou de l’indétermination pour l’autre, l’homme n’est pas au bout de ses peines…
Si j’étais un homme, c’est ce que disent les femmes, ou ce que disent les hommes perdus dans le doute.
Parole d'homme (le mot de l’auteur)
Du féminin et du masculin chez les hommes : un sujet qui me passionne. Il existe bien des pièces abordant les questions de femmes aujourd’hui, mais la littérature qui aborde les problèmes intimes des hommes ne trouve encore que peu d’échos au théâtre. J’ai voulu poser sur une scène, de façon très explicite, la question de l’identité masculine. J’ai souhaité aborder cette question essentielle, sans gravité, sur le mode de la dérision. Je voudrais qu’on puisse rire de tout le monde dans cette histoire : de ceux qui enferment les autres dans un rôle et de ceux qui s’y enferment eux-mêmes. Je voudrais aussi qu’on écoute ceux qui vont trop loin. La question est trop passionnante pou ne pas laisser le débat ouvert.
Erwann Créac'h
de dieu je me suis bien marré! je me dis aussi que je vais réflechir à ma nouvelle condition d'homme!! acteurs énergique, décor orginial!
ha! les hommes! tout un débat...en tout cas chouette pièce qui arrive en effet a faire rire du sujet tout en mettant le doigt là ou il faut. alors, les gars c'est pour quand la libération de l'homme!
attention, cette pièce va faire parler d'elle ! une petite perle dont on sort ravi et ...différent ! arriver à faire rire et réfléchir en même temps, bravo !
dommage pour le débat. après la pièce, qui jongle entre le pur comique et ces petits moments troubles où on ose pas rire car on se reconnait, sic, le même sujet montre sa facette beaucoup plus sérieuse. et sur les hommes aujourd'hui, il y a beaucoup à dire. on sait tous que la carapace masculine n'est que la cache misère d'une fragilité dont on ne parle jamais.
de dieu je me suis bien marré! je me dis aussi que je vais réflechir à ma nouvelle condition d'homme!! acteurs énergique, décor orginial!
ha! les hommes! tout un débat...en tout cas chouette pièce qui arrive en effet a faire rire du sujet tout en mettant le doigt là ou il faut. alors, les gars c'est pour quand la libération de l'homme!
attention, cette pièce va faire parler d'elle ! une petite perle dont on sort ravi et ...différent ! arriver à faire rire et réfléchir en même temps, bravo !
dommage pour le débat. après la pièce, qui jongle entre le pur comique et ces petits moments troubles où on ose pas rire car on se reconnait, sic, le même sujet montre sa facette beaucoup plus sérieuse. et sur les hommes aujourd'hui, il y a beaucoup à dire. on sait tous que la carapace masculine n'est que la cache misère d'une fragilité dont on ne parle jamais.
je ne suis pas resté au débat mais la pièce était effectivement drôle, piquante, corrosive. les hommes et les femmes se font égratignées allègrement. j'ai adoré la scène du prédicateur pour hommes et la scène où l'homme dit pour la première fois à sa femme qu'il a des soucis. jubilatoire ! (entre autres...) allez y !
C'est vrai ! hier nous avosn même eu un débat sur l'identité masculien avec Christian Robin de Robin magazine...cette révolution nous touche tous de très prêt et en plus c'est un bon moyen de rire sur nos vie de couple!
Allez voir ce spectacle plein d'humour subtile ! on rigole et on se retrouve souvent dans cette histoire ou l'homme cherche sa place dans la nouvelle structure familiale! C'est rafraichissant et pétillant !
15, rue du Retrait 75020 Paris