Vincent Thomasset invite des personnes avec qui il a collaboré à offrir un geste, une proposition de leur choix qui s’adresse directement au public. Vous pourrez également découvrir la reprise de courts extraits de la pièce Bodies in the Cellar en mode performatif.
Vincent Thomasset invite des personnes avec qui il a collaboré (Arianna Aragno, Pierre Boscheron, Lorenzo De Angelis, Emmanuelle Lafon, Julien Prévieux) à offrir un geste, une proposition de leur choix qui s’adresse directement au public. A l’occasion de cette soirée d'ouverture, venez découvrir le travail d'artistes et interprètes qui ont travaillé avec la compagnie Laars & Co. Issu·es des champs chorégraphiques, dramatiques ou plastiques, i·elles s'emparent des différents espaces de la Maison des métallos en proposant des performances aussi diverses que leurs parcours.
Vous pourrez également découvrir la reprise de courts extraits de la pièce Bodies in the Cellar en mode performatif (avec Jonathan Capdevielle, Lorenzo De Angelis et Michèle Gurtner).
- Dear Laura, avec Emmanuelle Lafon.
Interpréter se fait d’une langue à l’autre, et on interprète un rôle, une chanson, un signe, la réalité, un texte sacré, un rêve, ton comportement… Aussi, aujourd’hui, Emmanuelle Lafon vous interprètera-t-elle une partition de son choix.
- HALTEROPHILE - Entre one man show chorégraphique et lap dance métaphysique (2016), avec Lorenzo de Angelis et Arianna Aragno.
« Je suis là pour vous, pour chacun de vous. Pour vous recevoir, vous, vos désirs, vos fatigues, vos peurs, vos angles morts... Venez avec tout ce dont vous êtes fait·es, je verrai comment vous le rendre. Je veux bien de tout ça ; venir vous chercher ou vous laisser venir. Je veux bien vous piller et je veux bien vous laisser tranquille. Nous pourrons être là, le moins possible et ne rien avoir à faire ensemble, et ce sera aussi bien que de découvrir qu’on est prêt à mourir pour l’autre. Je veux bien vous servir toutes les illusions que votre présence aura formulées. En fait, même si on ne peut pas plaire à tout le monde, j’aimerais quand-même essayer, pour le sport. »
Lorenzo De Angelis, ici accompagné de Arianna Aragno, dédie aux personnes du public assis en cercle autour de lui, une danse qu’elle lui inspire. Il écoutera avec elle une musique, partagera un silence, une interrogation, une déclaration, une offrande, une saynète pendant que les autres membres du public assistent à cette scène plus ou moins intime.
- Bodies in the cellar : Fragments (2013), avec Jonathan Capdevielle, Michèle Gurtner et Lorenzo de Angelis.
Cette soirée d’ouverture est l’occasion de partager quelques courts fragments de Bodies in the cellar, une désadaptation du film Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra. Le danseur Lorenzo De Angelis, activé par la voix de Jonathan Capdevielle, s’empare de la partition physique de Cary Grant tandis que Michèle Gurtner joue deux tantes tueuses et autres rôles secondaires. Il en résulte une pièce où le plaisir de jouer le dispute à l’absurde, portée par une partition vocale et chorégraphique de haute volée.
- For your ears only, avec Pierre Boscheron.
À l’occasion de la soirée d’ouverture à la Maison des métallos, Pierre Boscheron crée de brèves pièces musicales. Son matériau de création se constitue de fragments sonores, issus du réel, qu’il accumule, sectionne, harmonise, disloque, ralentit ou accélère. Diffusée dans l’espace par de petits dispositifs, cette matière sonore, mêlant prises de son et extraits de bande son de spectacle, est mixée et jouée en direct.
- Codex Spatium (2023, version démo), avec Julien Prévieux.
Dans cette démonstration d’un jeu conçu par l’artiste, Julien Prévieux propose une reformulation des traités de juridiction spatiale, rendus obsolètes par la fuite en avant des projets de commercialisation de l’espace. Le jeu de rôle offre différentes pistes théoriques et critiques pour en appréhender les nouvelles problématiques : appropriation des orbites, pollution astrale, gestion du trafic, surveillance globalisée, exploitation minière des corps célestes, non-droit du travail, parasitage du ciel ou escalades des activités militaires. Par ce détour ludique, il s’agit de reprendre symboliquement la main sur des sujets habituellement hors de portée, tels que le Traité sur l'espace extra-atmosphérique de 1967 et la privatisation de l’espace dans le cadre du NewSpace.
94, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris