L’Ensemble Sequentiae célèbre ses 10 ans : Stabat Mater de Dvořák, sous la direction de Mathieu Bonnin.
L’Ensemble Sequentiae célèbre ses 10 ans avec l’œuvre qui a marqué cette première décennie : le Stabat Mater de Dvorák.
10 ans de programmation, près de 200 concerts, d’abord à Paris, en région centre, puis un rayonnement national et international : Paris, Chartres, Lyon, Marseille, Béziers, Bruxelles, Amsterdam, Rome, Opéra de Dubaï…
Créé en 2014 par Mathieu Bonnin et initialement composé d’un chœur amateur et d’un orchestre professionnel, l’Ensemble Sequentiae est aujourd’hui professionnel et encadre la pratique amateure par la fondation d’une académie dont le siège est à Béziers. Spécialisé en musique sacrée symphonique, l’Ensemble se fait remarquer par l’unité musicale formée par son chœur et son orchestre.
La composition du Stabat Mater est intimement liée à la tragédie familiale qui touche Anton Dvořák.
Le 21 septembre 1875, sa fille nouveau-née Josefa meurt. En réaction à ce deuil, Dvořák compose une première version de l’œuvre entre le 19 février et le 7 mai 1876. Cette version est confiée à quatre solistes, un chœur et un piano.
Dvořák met l’œuvre de côté sans aborder l’orchestration. Dvořák perd par la suite ses deux autres enfants à quelques semaines d’intervalle, sa fille Růžena le 13 août et son fils ainé Otakar le 8 septembre 1877. C’est alors qu’il reprend le manuscrit abandonné l’année précédente. Il rajoute trois mouvements (les numéros 5, 6 et 7) et orchestre l’ensemble de l’œuvre entre octobre et novembre 1877.
Le compositeur a dépassé sa propre souffrance pour donner une œuvre empreinte d’émotion jaillissante et spontanée.
45, rue La Boétie 75008 Paris