Parmi ceux qui se retrouvent un soir d’été sur la terrasse d’une villa de la Côte d’Azur il y a cet ingénieur qui revient du Japon, une jeune femme qui n’ose pas s’avouer qu’elle l’aime et leur ami commun qui fuit la perspective d’une seconde paternité. Ils ne savent pas que l’heure des choix approche et que leurs routes, peut-être, ne se croiseront plus.
Car ici comme ailleurs, de l’autre côté du monde, la vie poursuit son cours. Le séisme du 11 mars 2011, le tsunami qui l’a suivi et les fuites radioactives des centrales nucléaires n’interdisent pas, dans cette petite ville durement touchée, l’espoir et l’amour : Matsushima comme la fin d’une longue errance ?
« Ceux qui ont vécu à l’étranger le savent : on peut vivre avec plusieurs pays dans la tête et celui qu’on a choisi n’est pas forcément celui qu’on aime. J’ai voulu montrer ce déchirement entre deux cultures que la vie offre parfois à ceux que rien ne contente. Parce qu’il est depuis longtemps une partie de moi-même, il fallait que je parle du Japon, de ce qu’il a vécu, de ce qu’il est en train de vivre. Je ne pensais pas le faire au théâtre mais le hasard parfois nous pousse sur des chemins que nous n’osions pas prendre. » Benoît Marbot
Comédie douce-amère sur les contradictions de notre civilisation, Terminus Matsushima est aussi une réflexion sur le sens de la vie, le bonheur et l’amour. On y retrouve toute la poésie d’une écriture originale, souvent saluée par la presse : des situations fortes, des personnages vivants, un dialogue insolite ou se côtoient la tendresse et le cruauté, l’humour et la dérision.
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris