Spectacle en anglais surtitré en français.
Que s’est-il passé ce soir de décembre 1900, au large des Hébrides extérieures ? Où ont disparu les trois gardiens du phare, qui ont tout laissé derrière eux et semblent s’être évaporés ? Suicide ? Accident ? Intrusion d’un événement surnaturel ?
Mort en mars dernier à 81 ans, le compositeur écossais Peter Maxwell Davies a composé en 1980 cet opéra de chambre inspiré par un fait divers réel. L’intrigue policière s’y colore des légendes ancestrales, alors qu’alternent les voix de la raison et de l’étrange. Aquatique, fantastique, grinçant, l’opéra expose aussi la lutte de l’homme et de la machine, l’opposition de l’hésitation humaine et de l’automatisme inflexible.
Dans ce huis-clos à ciel ouvert où tanguent toutes les certitudes et où les croyances essuient quelques esquifs, la musique contemporaine croise le folklore celte, les liturgies millénaires, les plus vieux chants d’amour…
Pour cette promenade au phare pleine de suspense, le metteur en scène Alain Patiès invite les spectateurs à « participer à l’enquête et tenter d’élucider le mystère de la disparition de l’île Flannan : l’énigme, les investigations non résolues et vite abandonnées, offrent à chacun l’occasion d’imaginer ce qui est véritablement arrivé aux trois personnages. »
Qu’on prenne donc quelques biscuits de survie pour s’embarquer vers le lointain large, ouvert aux mélomanes et aux détectives.
Avec l'Ars Nova ensemble instrumental.
« La mise en scène sobre et efficace du brillant Alain Patiès rend pleinement justice à ce bel ouvrage tout comme la direction de Philippe Nahon (à la tête de l'ensemble Ars Nova) ou les incarnations de trois formidables chanteurs Paul-Alexandre Dubois, Christophe Crapez et Nathanaël Kahn. Envie de sortir des sentiers battus ? N'hésitez pas ! » A Nous Paris
« Entre enquête policière et fantasmagorie, avec de nombreuses références au tarot pour pimenter le tout, The Lighthouse plonge le spectateur dans un prenant et troublant huis clos lyrique. » Concertclassic
« Composé en 1980 la partition inventive et rythmée de Davies mêle toutes sortes de genres, de la musique folklorique celte à la musique de l’ère victorienne. » Cadences
« Huis clos exalté, The Lighthouse fascine et réjouit en montant à leur paroxysme les passions humaines des trois gardiens de phare, les rythmes et les timbres d'Ars Nova sous la direction assurée de Philippe Nahon » La Lettre du musicien
« Fascinant huis clos. » La Terrasse
« Une œuvre phare » Ôlyrix
« Voilà une production passionnante, dont l’économie de moyens décuple la portée. » Resmusica
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris