« There is no alternative » Margaret Thatcher, 1979.
Ce slogan est celui de notre époque. Argument employé par Margaret Thatcher en 1980 pour défendre le capitalisme, il expliquerait presque à lui seul le désenchantement de la jeunesse d’aujourd’hui. C’est ainsi, dans cet horizon - ou cette absence d’horizon ‐, que nous avons placé nos protagonistes et que nous avons imaginé une histoire d’amour. Une histoire d’amour entre deux jeunes précaires qui souhaitent quitter la vie qu’ils mènent avec l’espoir de tout recommencer ailleurs. Mais nous avons voulu confronter cette intimité à la décadence de l’Histoire et faire se jouer une relation de cause à effet quasiment palpable.
Sous la forme de l’irruption et du mirage, des fragments sombres de l’Histoire ‐ mettant en scène rois et fantômes de différentes époques - se rejouent en arrière-plan et en parallèle de l’histoire des deux jeunes. Créant ainsi des échos et des symptômes entre leur histoire intime et celle du monde autour. Nous avons voulu montrer les liens qui existent entre la décadence du pouvoir et l’ennui, l’abandon, la résignation et la précarité des gens.
Par la Cie Troisième Génération.
30, rue du Chevaleret 75013 Paris