Où, vers l’an 270 à Rome, l’entourage de Titus, général victorieux de la guerre contre les Goths, se voit frappé de cruautés et d’actes sacrilèges d’une rare violence.
William Shakespeare (1564-1616) est à la fois illustre et inconnu. Il n’existe pas la moindre note de journal écrite de sa main, et des trente-sept pièces qui lui sont attribuées, seize seulement furent publiées de son vivant. Né en 1564 en Angleterre, il débute à Londres en composant des poèmes galants.
Inspiré des dramaturges de son époque - Marlowe, Greene et Peele - il reprend des pièces à sujet historique, de Henri IV à Henri VIII, de Richard II et III au Roi Jean. De plus, l’auteur participe activement en qualité de sociétaire, acteur et dramaturge, à la troupe de Lord Hunsdon qui devient la troupe du Roi, et joue notamment au théâtre du Globe dont il devient actionnaire.
Il compose également des pièces inspirées de l’Antiquité, dont Titus Andronicus, des tragédies désormais universelles : Roméo et Juliette, Hamlet, Othello, Le Roi Lear et Macbeth. Sans oublier bon nombre de comédies-drames, comédies pures et féeries avec La Mégère apprivoisée, Beaucoup de bruit pour rien, Comme il vous plaira, La Nuit des rois, Le Songe d’une nuit d’été, Le Marchand de Venise, Le Conte d’hiver et La Tempête considérée comme sa dernière pièce.
Cette excellence dans tous les genres est servie par une langue inouïe : c’est en poète que Shakespeare écrit son théâtre. Le dramaturge maîtrise l’art de transformer en destins exemplaires des histoires qui illustrent l’ordinaire de la vie - amours contrariées, jalousie meurtrière, méprise fatale - et le poète celui de transfigurer ces destinées singulières en itinéraires spirituels.
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