Un ange tombé du ciel, Jacques Gamblin. C’est un clown grave, un aventurier des expériences humaines, tendres et drôles. Il éprouve, donc il vit. Il transmet. Raconte, revit, partage. Lui, aérien, jongleur, dit au rythme des battements du coeur son existence immédiate, et le plateau flotte sous ses pas. Il part de l’expérience de la peur, d’un passage chez le cardiologue. Injection du liquide radioactif. Il voit s’agiter l’organe vital sur le petit écran, et tout autour des lumières, ça pétille d’étoiles luisantes. « Tout va bien, votre coeur scintille. »
Et le voilà sur pattes, animal au coeur à vif, qui renaît dans des lumières somptueuses, échiquier de l’instant présent, vécu comme un cadeau. Et pour dire le monde qui danse, Claire Tran et Bastien Lefèvre volent, virevoltent en costumes noirs et pieds nus autour de Gamblin qui danse à son tour, fait des trucs insensés avec ses bras et ses jambes. La question cruciale : comment rebondir après la chute, comment revivre après le deuil d’un amour parti ? Et d’autres questions graves : d’où vient la poussière ramassée sous le lit ? Où vont les moutons de poussière séparés du troupeau ? Et les girafes égarées qui se font des noeuds au cou ? Et la musaraigne au coeur qui bat en mode castagnettes, contre l’éléphant qui vit longtemps mais moins fort ?
Bestioles et passants, amis et amours, et cette femme aux jambes longues comme un rêve érotique, inoubliables. Gamblin vit, écrit, met en scène, joue. Quatrième solo théâtral après Quincailleries, Le Toucher de la hanche et Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa, la figure si singulière du cinéma français (Pédale douce, Les Enfants du marais, Laissez passer, Le Premier Jour du reste de ta vie, Le Nom des gens…) se distingue avec audace dans un joyau dansant, il transfigure la scène et la vie en bestiaire poétique et joyeux.
« Quel curieux, comique et poignant spectacle que ce one-man-show chorégraphié comme un songe. […] Il serre l’âme, Gamblin, et fait monter les larmes au coeur ; mais juste avant l’éclat de rire. Combien de facettes, de couleurs, de talents secrets a donc ce grand comédien-là, arpentant tel un funambule le sinueux sentier de ses malheurs… » Télérama
« C’est écrit avec une plume au vent, c’est dit avec une pudeur extrême et une rare simplicité, c’est plein de drôlerie et de fantaisie, cela tient à un fil, à un cheveu, et pourtant on a le coeur serré. » Le Figaro Magazine
« Un des spectacles les plus marquants de l’année. Tout est normal mon coeur scintille est un one-man-show en trio (sic), où un homme seul se confie sur un ton oscillant entre poésie oblique et autodérision pudique. Enrichi par la présence complice de deux danseurs qui parachèvent l’originalité du propos et confirment un sans-faute vérifiable jusque dans le choix des respirations musicales. » Libération
« Avec des mots qui scintillent, quelques pas de danse, des projections de ciel, Jacques Gamblin explose les frontières du one-man-show, nous offre un spectacle rare où la comédie se nourrit de poésie – et inversement.» Les Échos
j'ai vu cette pièce au thétre du rond point, j'ai passé un moment hors du temps, les lumières, la musique, les textes, la danse.... talent, humour, émotion.... c'était magique
j'ai vu cette pièce au thétre du rond point, j'ai passé un moment hors du temps, les lumières, la musique, les textes, la danse.... talent, humour, émotion.... c'était magique
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.