À partir de 15 ans.
« Pourquoi Trahisons ?...
Trahisons, comme tout le théâtre de Pinter, à travers une intrigue réduite au minimum (« une femme avait trompé son mari avec celui qui était son meilleur ami ! » La belle affaire !) interroge radicalement le théâtre.
Le vrai et le faux. Comme si quelque vérité que se soit ne pouvait se donner que comme simulacre. Jusqu’à cette question simple et interminable : où s’arrête le faux ?... Pinter, ou le théâtre de l’indécidable.
Mais Trahisons permet, je crois, d’aller plus loin encore... La trahison « remonte » – dans le temps, certes, puisque le texte se propose comme une inversion chronologique - mais, pourrait-on dire encore, dans son essence même ; se décline, en une suite de micro-trahisons, dont la principale, la « tromperie » n’était qu’une étape, qu’une « station ». Tout ne cessait de s’annoncer « déjà ». Tout littéralement, était écrit. « C’était écrit ». Oui, comme dans les tragédies… »
Daniel Mesguich, metteur en scène.
« Que Mesguich s’attaque aux non-dits, mensonges, silences et multiples trahisons conjugales quotidiennes selon Pinter, et c’est toute l’écriture trouée, fantasmatique, pleine de clins d’œil à l’inconscient du génial anglais qui transparaît. » Télérama.fr
« Une mise en scène dans les règles de l’art à la précision implacable et portée par des acteurs brillants ! » Theatre.com
« Daniel Mesguich donne une seconde vie à Trahisons en signant une mise en scène inventive et réfléchie. » La Marseillaise
14, avenue Victor Hugo 92220 Bagneux