« Je voudrais devenir Zouc. »
Elle part de la Suisse pour faire son tour de France, rencontrer des gens, inconnus et normaux, tous extraordinaires. Elle s’en inspire, s’en imprègne et les joue, les gens de partout : Pôle emploi, castings, salles de sport, la rue et les hôpitaux. Leurs tics, leurs catastrophes, les grâces ou l’horreur d’exister. Lætitia Dosch, seule et désopilante, les incarne. Galerie de portraits, quatre-vingts figures d’une humanité d’aujourd’hui, à hurler de peur et de rire, plongée dans les affres d’une crise économique et sociale que tout le monde partage. Voyage humaniste, Un album fait état d’un temps présent, étrange, pressé, tendu, tendrement drôle. Tragique cartographie d’une époque dont il vaut mieux rire.
Comédienne principale du film de Justine Triet, La Bataille de Solferino, elle a tourné avec Christophe Honoré, Maïwenn et Catherine Corsini. Elle a joué avec Yves-Noël Genod, Jonathan Capdevielle et Mélanie Leray. Lætitia Dosch reprend la structure d’Alboum, chef-d’oeuvre de Zouc, clown grave des années quatre-vingts, retirée en Suisse aujourd’hui. Zouc, unique, sans phrases chocs ni blagues, peignait pour rire les tragédies de ses contemporains, jusqu’au vertige. Lætitia Dosch se fait l’héritière de la dame en noir, reprend le flambeau d’un genre rare, le portrait des familles, cruel et empathique, hilarant miroir du monde moderne.
La comédienne est très impliquée dans son rôle mais elle ne parvient pas à faire rire et à intéresser le spectateur. On en ressort sans avoir appris quelque chose ou avoir passer un bon moment. C'est le vide. On repart avec un sentiment de vacuité.
Pour 1 Notes
La comédienne est très impliquée dans son rôle mais elle ne parvient pas à faire rire et à intéresser le spectateur. On en ressort sans avoir appris quelque chose ou avoir passer un bon moment. C'est le vide. On repart avec un sentiment de vacuité.
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