Quand j’avais ton âge, j’étais amoureux de la maîtresse. Elle avait les plus gros nichons que j’aie jamais vus. On aurait dit deux pastèques qui se dissimulaient sous son chemisier rose pâle. Tu aimes les pastèques ?
Existe-t-il une différence entre être sourd et entendre des voix ? Bon, ça se discute. Une chose est sûre, cependant, c’est qu’un problème d’oreille peut en cacher un autre. Qu’un jeune enfant, par exemple, n’entende pas la voix de son grand-père mort il y a plusieurs années n’est peut-être pas si grave après tout. Certes, mais alors quelle attitude avoir si l’aïeul continue de lui parler ? L’enfant doit-il faire la sourde oreille ?
On est toujours le fou d’un autre semble dire Petter S. Rosenlund dans Un garçon impossible. Ce dramaturge norvégien s’ingénie à créer des situations aussi inquiétantes que cocasses. D’un quotidien très ordinaire, son sens de l’humour des plus grinçants tire des conséquences qui confinent à la folie et au fantastique. Pour cela il lui suffit de cinq personnages - dont un garçon plutôt grand pour ses huit ans - et d’un cabinet de consultation dans un hôpital. Le diagnostic ne cesse de déraper, car les symptômes ont une tendance légèrement instable. À se demander si, plutôt que le garçon en question, ce ne serait pas la société dans laquelle il est élevé qui est impossible.
L’Arche est l’agent théâtral du texte représenté. Traduction Terje Sinding.
on y est allé nombreux et nous avons tous détesté. il s'agit pour nous d'une illustration des rêves que peut faire un enfant (perturbé et norvégien Aïe !); donc nous avons eu des scènes autour des thèmes suivants : les gros nichons, les filles qui s'embrassent, l'inceste, les insectes qu'on écrase, la mère que l'on veut tuer. Evidemment les textes reflètent la pensée mentale de cet enfant toujours perturbé et norvégien : ils sont pauvres. Tout le monde se donne du mal sur scène, s'agite beaucoup, il y a des cris, du sang, des rires, des larmes : les acteurs sont vraiment courageux bravo ! Mais nous on les regarde en se demandant : mais que sommes-nous venir faire dans cette galère ?...
on y est allé nombreux et nous avons tous détesté. il s'agit pour nous d'une illustration des rêves que peut faire un enfant (perturbé et norvégien Aïe !); donc nous avons eu des scènes autour des thèmes suivants : les gros nichons, les filles qui s'embrassent, l'inceste, les insectes qu'on écrase, la mère que l'on veut tuer. Evidemment les textes reflètent la pensée mentale de cet enfant toujours perturbé et norvégien : ils sont pauvres. Tout le monde se donne du mal sur scène, s'agite beaucoup, il y a des cris, du sang, des rires, des larmes : les acteurs sont vraiment courageux bravo ! Mais nous on les regarde en se demandant : mais que sommes-nous venir faire dans cette galère ?...
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