Ana n’est pas seulement le prénom d’une adolescente anorexique. Ana n’est pas un profil type. Ana n’est pas un cas clinique. Ana et les autres nous ressemblent. Il y a une impression de réel dans ce qui nous est donné à voir. Et puis certains moments décalés nous amènent plus loin que la possible identification aux personnages. La pièce invite à un questionnement plus large sur les relations à soi mais aussi aux autres et au monde qui nous entoure.
A peine rentré du théâtre, j'ai encore envie d'en parler ! Au départ, l'affiche me plaisait mais le sujet, bof... je redoutais le pire ! Ca paraissait du bien-pensant (ou "politiquement correct" pour faire moderne, mais c'est synonyme ;-) pratiquement garanti. Ben non. Pas évident de monter une pièce sur un sujet aussi mode, et donc aussi casse-gueule et finalement tabou, que l'anorexie. Roxane Von Allmen Lheureux (j'espère qu'on la rebaptisera Roxane VAL, ou en tout cas du plus court que ça!) s'en sort haut la main. C'est brillant, drôle et profond à la fois. Une sacrée surprise, comme en n'en a pas souvent. L'écriture, aiguë et légère, est étoffée d'une humanité troublante par des comédiens convaincus et convaincants. Une révélation... et j'en redemande !
A peine rentré du théâtre, j'ai encore envie d'en parler ! Au départ, l'affiche me plaisait mais le sujet, bof... je redoutais le pire ! Ca paraissait du bien-pensant (ou "politiquement correct" pour faire moderne, mais c'est synonyme ;-) pratiquement garanti. Ben non. Pas évident de monter une pièce sur un sujet aussi mode, et donc aussi casse-gueule et finalement tabou, que l'anorexie. Roxane Von Allmen Lheureux (j'espère qu'on la rebaptisera Roxane VAL, ou en tout cas du plus court que ça!) s'en sort haut la main. C'est brillant, drôle et profond à la fois. Une sacrée surprise, comme en n'en a pas souvent. L'écriture, aiguë et légère, est étoffée d'une humanité troublante par des comédiens convaincus et convaincants. Une révélation... et j'en redemande !
18, rue Championnet 75018 Paris