Spectacle en anglais surtitré.
La création de Written on Skin a été l’événement lyrique de l’année 2012, prouvant que l’opéra peut émouvoir profondément le public contemporain par sa capacité, peut-être plus forte encore que le cinéma, d’adapter aux préoccupations de notre temps des sujets anciens et les grands motifs de notre culture. Avec Written on Skin, Martin Crimp et George Benjamin transfigurent le fabliau médiéval du Cœur mangé en parabole sur le désir.
Le traditionnel trio amoureux est comme soumis à l’expérience par un dialogue absorbant la narration, le déploiement vertigineux du thème de l’illustration et le cérémoniel théâtral hypnotique de Katie Mitchell. À quelle gloire le seigneur des lieux aspire-t-il ? Que vient réellement dessiner chez lui l’enlumineur ? Quelle reconnaissance attend l’épouse, Agnes ? Quel mets savoureux peut à tout jamais empêcher de s’alimenter ? Quelle est cette peau sur laquelle s’écrit l’histoire ?
Pour la première fois sans doute dans l’histoire de l’art lyrique, le moteur du drame n’est autre que le plaisir féminin.
Opéra en trois parties sur un texte de Martin Crimp.
Créé au Festival d'Aix-en-Provence le 7 juillet 2012.
Avec l'Orchestre Philarmonique de Radio France. Direction musicale de George Benjamin.
« La création envoûtante et sensuelle du compositeur britannique George Benjamin fera date dans l'histoire de l'opéra contemporain. » Christian Merlin, Le Figaro, 10 juillet 2012
« C’est un très beau spectacle, qui donne du plaisir presque tout le temps, dont la musique est souvent magnifique, la mise en scène toujours efficace et claire, les chanteurs sont magnifiques, comme les décors et les éclairages, enfin de quoi se plaindrait-on ? On se plaint de ce que cela soit trop bien fait, trop contrôlé, trop malin, trop cultivé, et aussi trop dispendieux – pas assez brut, pas assez sincère, pas assez neuf. » Jacques Drillon, le Nouvel Obs, 12 juillet 2012
« Barbara Hannigan (Agnès), Christopher Purves (le Protecteur) et Bejun Mehta (le Garçon) sont comme hantés par leurs démons et leurs pulsions. Ils font frissonner la peau et sidèrent par leur présence, dramatique, vocale, et leur précision musicale ahurissante. (...) La musique est hallucinante de beauté, de prodiges d'écriture, de textures nervurées, de couleurs subtiles. » Renaud Machart, Le Monde, 9 juillet 2012
5, rue Favart 75002 Paris
Entrée du Public Place Boiëldieu