De son grain de voix cristallin et voluptueux, par sa présence scénique ardente et délicate, l’artiste suresnoise Micha Herzog fait renaître en nous un fougueux désir de fiction. Elle adapte L’Analphabète, oeuvre incontournable de l’écrivaine Agota Kristof. À partir de 14 ans.

Dans le récit autobiographique d'Agota Kristof, le rapport entre langue maternelle et langues ennemies est central. Ce conflit entre « langue maternelle et langues ennemies » fait écho à la réalité aujourd’hui entre la langue des signes française et le français. C’est pourquoi le collectif des Trois-Huit a choisi d’adapter ces textes sur scène, dans une écriture où langue des signes et langue orale se partagent l’espace. Dès 15 ans. Théâtre en langue des signes et en français.

Reprise de la pièce présentée avec succès en 2016.

Agota Kristof écrit la guerre à travers les yeux de l’enfance. Deux petits garçons, des jumeaux désirant vaincre la douleur, la chaleur, le froid, la faim. Tout ce qui fait mal. Ces enfants ne sont plus les victimes de la guerre ; ils sont la guerre. Seul en scène, Valentin Rossier livre sans fard le quotidien cruel de cet étrange duo, pris dans le chaos d’un monde en déficit d’humanité.

Catherine Salviat retrouve le récit autobiographique d'Agota Kristof et interprète avec finesse ce texte à la fois haletant, fulgurant et drôle. La pièce parle de son enfance, de sa découverte de la lecture et de son entrée dans l'écriture mais aussi de l'exil et de l'abandon de la langue maternelle pour ce qu'elle nommera la langue de l'ennemi.

Onze chapitres comme des rites de passage. De la Hongrie en Suisse, ils vont aussi de l’enfance à l’âge adulte, du cocon familial à l’exil et de la lecture avide à l’apprentissage de la langue. Lire/écrire. Catherine Salviat avec malice et pudeur joue le très beau texte d'Agota Kristof.

Les pièces de Gilles Granouillet et d’Agota Kristof dressent le portrait de trois meurtrières : l’une tue des inconnus, une autre tue son mari jaloux, la dernière tue pour échapper à son mari tortionnaire.

Un mélange d’humour et de tendresse, d’absurde et de poésie : John et Joe, clown blanc et Auguste se chamaillent-ils ou s’amusent-ils ?

Les trois textes de Traversées sont comme des rêves. l'étrange, le merveilleux et l'horrible se côtoient. Le meurtre n'est jamais loin...

De jeunes jumeaux inventent leurs propres armes pour affronter un monde un peu trop sombre où la guerre fait rage… D’après la trilogie d’Agota Kristof.