Assassines

• Les femmes assassines sont rares

Meurtrières par passion, victimes tuant leurs bourreaux, les femmes assassines sont rares. Qui sont ces femmes ? Les pièces de Gilles Granouillet et d’Agota Kristof, dressent le portrait de trois meurtrières : l’une tue des inconnus, une autre tue son mari jaloux, la dernière tue pour échapper à son mari tortionnaire. A ces fictions s’entremêlent des témoignages réels de femmes ayant tué dans ces mêmes situations. A l’humour terrible, à l’écriture éclatante et onirique des fables, s’oppose la violence brute des témoignages.

• Les pièces

La Gare de Gilles Granouillet (Editions du Seuil) : un homme aborde une femme inconnue sur un quai de gare glauque, le piège se referme peu à peu.

Sérial Killer de Carole Fréchette (Avant-scène Théâtre) : Une femme « assassine » ses amours et en collectionne les dépouilles, laissant son amoureux abasourdi devant cette violence incompréhensible.

La Clé de l’ascenseur d’Agota Kristof (Editions du Seuil) : Une femme pétillante apparait, nous fait visiter le château, elle raconte une horrible histoire d’amour.

• Extraits de paroles de meurtrières lors de leur procès

« Oui, je les ai tués, parce que mes maris n’étaient pas à la hauteur, ils étaient minables…».

« Il est difficile de dater le moment où ma vie est devenue un calvaire...j’ai pensé à fuir… Mais pour aller où ? Avec quels moyens ? Il m’aurait retrouvée. Si ce n’est pas moi qui l’avait (tué), ce serait quelqu’un d’autre… ».