L’opération Condor regroupe les services de sécurité des dictatures d’Amérique latine, en vue de « liquider » tous leurs opposants. Des décennies plus tard, le pardon et la résilience sont-ils possibles au sein d’une famille qui s’est déchirée ? L’écriture de Frédéric Vossier laisse toute sa place au non-dit, à la violence latente et nous tient en haleine. Dans ce face à face halluciné, Anne Théron déploie un théâtre des sensations et nous plonge dans le combat d’une femme. 

Dans Journal de deuil, à la date du 24 mars 1978, Roland Barthes écrit : « Le chagrin, comme une pierre… (à mon cou, Au fond de moi) ». Ces quelques mots ont décidé de l’écriture d’Une Pierre. Un homme écrit à son frère : procédé de la lettre. Un homme seul, dans une maison. Une solitude extrême, exposée soudainement à la violence de l’intrus.

A l’invitation de Théâtre Ouvert, Stanislas Nordey vient nous lire l’un de ses derniers coups de cœur de lecteur.

Dans cette chronique familiale filmée en temps réel, un père et sa nouvelle femme voient leur intimité mise à nue. Brouillant la frontière entre réel et virtuel, Lotissement éclaire à la lumière crue du néon la dangereuse capacité des nouvelles technologies à démultiplier notre regard, faisant de chacun d’entre nous un voyeur potentiel.

Madeleine Louarn et les comédiens handicapés mentaux de Catalyse mettent Louis II de Bavière au coeur de leur spectacle. Ils explorent les fantasmes et les rêves de ce roi romantique, sa recherche absolue d’une vie qui touche au sublime, les contradictions profondes qui l’habitent, son retrait progressif de la vie réelle pour un monde de fiction.

Dans cette chronique familiale filmée en temps réel, un père et sa nouvelle femme voient leur intimité mise à nue. Brouillant la frontière entre réel et virtuel, Lotissement éclaire à la lumière crue du néon la dangereuse capacité des nouvelles technologies à démultiplier notre regard, faisant de chacun d’entre nous un voyeur potentiel.

L’auteur s’est librement inspiré des derniers jours de la vie d’Elvis Presley à Graceland, le manoir-mausolée où vivait « le King » entouré de sa cour.Tahoe porte d’abord, en son coeur, cette question dérangeante de l’émotion de sa manipulation. Entre émotion transmise, spectacle de l’émotion et voyeurisme. Frédéric Vossier parle pour Tahoe d’une sorte de « pourrissement du mélodrame ». Comme un coeur qui s’use. »

Avec le Collectif MXM, Cyril Teste renouvelle les codes du théâtre, qu’il embarque dans des sphères numériques pour servir un propos empreint de poésie. Dans Bedroom eyes, un dispositif de réalité virtuelle évoquant l’univers du jeu vidéo guide le protagoniste dans les souvenirs enfouis d’une enfance blessée. Un spectacle total.

Mannekjin, sa pièce la plus à l’eau de rose selon Frédéric Vossier, est un théâtre de marionnettes vivant. Les clichés encombrent les têtes et collent les corps. S’y joue une description implacable de la violence de la domination, de son mécanisme. Au niveau moléculaire des mots on voit comment le langage devient instrument de la violence.

Mannekjin, sa pièce la plus à l’eau de rose selon Frédéric Vossier, est un théâtre de marionnettes vivant. Les clichés encombrent les têtes et collent les corps. S’y joue une description implacable de la violence de la domination, de son mécanisme. Au niveau moléculaire des mots on voit comment le langage devient instrument de la violence.