Joyce commence son Work in Progress (nom sous lequel furent publiés quelques extraits de l’oeuvre à venir) en 1922, juste après la publication d’Ulysse et sa reconnaissance définitive comme un des écrivains les plus importants du XXe siècle. Il finit son oeuvre en 1939 et Finnegans Wake est publié 5 mois avant la seconde guerre mondiale : inutile de dire combien cette édition fut vite oubliée. Quelques mois après, Joyce meurt le 13 janvier 1941 à Zurich…
Durant les 17 ans que dure l’écriture de l’oeuvre, Joyce est sans cesse attaqué : c’est illisible, cela ne veut rien dire, l’auteur devient fou ou sénile avant l’âge, c’est une plaisanterie qui n’amuse que lui, il y a de quoi douter de sa santé mentale… ! Seuls quelques amis lui restent fidèles. À ses détracteurs, Joyce répond souvent : « Si vous avez des difficultés, vous devriez essayer de lire à haute voix, vous verrez ça ira beaucoup mieux… ». À qui lui reproche de ne pas écrire en anglais, il répond : « Oh, ce n’est pas écrit du tout. Ce n’est même pas fait pour être lu. C’est fait pour être regardé et entendu. »
Joyce est grand lecteur, des lectures les plus sophistiquées aux journaux (il s’intéresse beaucoup aux faits divers, procès, revues, bulletins, programmes...). Il note dans des centaines de petits carnets des mots, puis les biffe lorsqu’il les utilise dans Finnegans Wake. Puis fait taper à la machine le texte, le corrige énormément, et ainsi de suite jusqu’aux dernières épreuves avant la publication. Cette oeuvre infiniment ouverte a été infiniment travaillée, elle est faite pour un « insomniaque idéal » (dixit Joyce) qui ayant fini la dernière page sur le dernier mot « the » suspendu, retournerait à la première pour avoir la suite de la phrase : « riverrun, past Eve and Adam, from swerve of shore to band a bay… »
70 ans après sa mort, son oeuvre est enfin dans le domaine public, après que Stephen Joyce, petit-fils et ayant droit de l’oeuvre de son grand-père, a tout fait pour empêcher le partage de l’oeuvre par le plus grand nombre : enfin ce verbe haut et radieux va pouvoir retentir !
Essaïon, Paris
Par la voix de Molly, James Joyce nous donne à entendre une des plus belles déclarations d'amour qui met un point final à son grand œuvre : Ulysse. A partir de 15 ans.
Essaïon, Paris
Par la voix de Molly, James Joyce nous donne à entendre une des plus belles déclarations d'amour qui met un point final à son grand œuvre : Ulysse. A partir de 15 ans.
MC93, Bobigny
Molly Bloom, femme libre et fantasque laisse libre cours à ses pensées les plus intimes et se dévoile sans tenir compte des convenances dans un monologue que la grande actrice Viviane De Muynck fait entendre avec passion.
Déchargeurs, Paris
Théâtre du Rond-Point, Paris
Nest-CDN de Thionville-Lorraine, Thionville
Iris, Villeurbanne
Bouffes du Nord, Paris
Théâtre de l'Ouest Parisien, Boulogne Billancourt
Théâtre de la Commune, Aubervilliers
Bouffes du Nord, Paris